Très bon état , comme neuf
Un génocide caché - Tuer les prisonniers sans avoir à les brutaliser : telle était en général la manière d’agir du Viet-Minh, non seulement envers les soldats français du Corps Expéditionnaire Français en Extrême-Orient (CEFEO) mais aussi envers tous ceux, hommes ou femmes, vieillards ou enfants, militaires ou civils, étrangers ou nationaux, qui n’acceptaient pas le communisme apporté avec lui. La famine organisée a été souvent le moyen employé, moins « voyant » que des exécutions sommaires, comme le firent souvent les occupants japonais, mais pouvant se révéler tout aussi efficace.
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Par le colonel Robert Bonnafous
Thèse pour le doctorat d'université, présentée et soutenue publiquement. Université Paul Valéry, Montpellier III, Mai 1985. 1
Broché, 367 pages
Paru en 2000 chez Ecrivains Associés
Poids 400 grammes
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Les déclarations faites — en 1954 — par les prisonniers français en Indochine, donnent une idée à peu près exacte de ce que fut la captivité dans les camps de concentration du Viêt Minh. L’organisation de ces centres de détention a été longue et laborieuse. L’improvisation, l’absence de soins et de médicaments, la dénutrition, le dépaysement, et la rigueur d’un climat tropical, ont décimé les rangs des prisonniers, dont plus de la moitié décédera en captivité. Enfin, la mauvaise volonté ou l’imprévoyance — d’un ennemi refusant d’appliquer les conventions de Genève, et sa détermination à violer les consciences, en endoctrinant les hommes placés sous sa sauvegarde, créeront une problématique, dont la nature surprendra même les plus avertis. Parmi ceux qui trahirent la France en s’engageant aux côtés du Viêt Minh, certains — aveuglés par une doctrine démoniaque et sur ordre d’un parti politique français — n’ont pas hésité, comme commissaire politique, à amenuiser les forces morales et physiques des prisonniers dans les camps où les conditions de vie rejoignaient en horreur celles des camps nazis. À leur libération, les médecins prisonniers témoigneront, dans leurs rapports médicaux, des difficultés rencontrées pour exercer leur métier et l’absence des médicaments, qui privèrent les malades de toute chance de survie.
Le colonel Bonnafous, blessé et capturé à Ninh Binh en janvier 1954, torturé après une tentative d’évasion, et interné dans un camp civil de rééducation avec les chevilles entravées par des chaînes, a confronté son expérience avec la documentation désormais officielle. Il a conduit sa recherche avec la sérénité que donne l’écoulement du temps, et a voulu la soumettre à un jury universitaire dont il a obtenu la mention « très bien ». À le lire, on comprend mieux pourquoi journalistes et politiques ont préféré ne pas savoir et ne pas faire savoir.
Voir aussi dans mes annonces :
« Mourir pour Cao Bang » Le drame de la route coloniale N° 4 - Marc Dem
« Le bataillon des réprouvés : Indochine 1949-1950 » Par Raymond Muelle - Cité 1990
« Le commando des tigres » (Les pars du Commando Ponchardier) Jean Pierre Bernier
« Commando Vandenberghe, le pirate du Delta » de Erwan Bergot ;
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