collection les grands procès politique , presses du mail 1963 , 13 x 19 cm ,204 pages , non coupé donc neuf jamais lu , cahier photos ,
Le témoignage de l'auteur, qui a couvert pour ""L'Aurore"" le procès du Général de Division Vanuxem, acquitté après avoir été inculpé de complot contre l'autorité de l'Etat dans le cadre de l'OAS et avoir attendu son procès en prison pendant deux ans. De tous les grands procès de l'OAS, ""celui du Général Vanuxem a été le premier où aucune sténographie officielle n'a été prise des débats"" (verso de la première couverture), ce qui a décidé Robert Cario à témoigner, Cario qui ""tout en voulant demeurer objectif, a tenu à exposer son point de vue d'une façon très favorable au grand personnage mis en cause"" (sic) (Quatrième de couverture). Le Général Paul Vanuxem (1904-1979), licencié en philosophie, s'est engagé à l'armée peu avant la Seconde Guerre mondiale et a participé à la Campagne d'Italie, et notamment à la bataille du Mont-Cassin. Il a combattu et vécu au Nord et au Sud Vietnam de janvier 1947 à juillet 1955. Il créa notamment une Ecole de commandement qui rassembla l'élite des officiers vietnamiens, de sorte que les Généraux de l'armée sud-vietnamienne ont pratiquement tous été ses élèves ou ont servi sous ses ordres. Général en 1955, il devient alors Adjoint au Commandant en Chef des Forces Françaises en Allemagne. En 1958, il est nommé par le Général Salan Commandant de la Zone Est Constantinoise et responsable de la frontière tunisienne, à la tête de cinq régiments parachutistes. Limogé fin novembre 1958 pour ses opinions politiques, il est mis en disponibilité en 1961. Membre de l'Organisation de l'Armée Secrète - OAS sous le pseudonyme de Verdun, il est arrêté mais acquitté en septembre 1962. Robert Cario, né en 1920, débute dans le journalisme en 1945 dans ""Résistance"" puis appartient au service diplomatique de l'Agence Européenne de Presse, dont il devient le correspondant à Londres. Tout en effectuant de grands reportages de 1948 à 1953, il se consacre surtout, à partir de 1949, à la chronique judiciaire de ""Ce Matin - Le Pays"" puis de ""L'Aurore""
