BOÎTE "SPLIT WOODEN BLOCK" COLT DE 6 CARTOUCHES COMBUSTIBLES FACTICES, CALIBRE .36 (REPRODUCTION)
CETTE BOÎTE EST DESTINÉE À ACCOMPAGNER UN “REVOLVING BELT PISTOL“,
PLUS CONNU SOUS LE NOM DE “MODEL 1851 NAVY“ OU “MODEL 1861 NAVY“
NE CHERCHEZ PAS, VOUS NE TROUVEREZ CETTE BOÎTE NULLE PART AILLEURS... MÊME AUX ÉTATS-UNIS... C'EST UNE FABRICATION FRANÇAISE ! |
Collectionneur et tireur à la poudre noire passionné d'histoire, j'ai effectué, depuis des années, de longues et minutieuses recherches sur les revolvers américains à percussion et sur leurs munitions. Je me suis plus particulièrement intéressé aux cartouches combustibles utilisées pendant la Civil War. Comme je pratique le tir « historique », j'ai d'abord confectionné ces cartouches en copiant fidèlement les modèles produits par Colt durant cette période (photo 11). Comme je voulais transporter mes munitions au stand dans des copies de boîtes d'époque, j'ai d'abord confectionné des boîtes en carton dont l'impression était copiée sur celle des boîtes Colt. Mais la curiosité m'a incité à approfondir mes recherches et j'ai finalement décidé de reconstituer des copies « archéologiques » des boîtes en bois Colt (photo 1). J'ai ensuite décidé de les proposer aux collectionneurs avertis qui, comme moi, sont passionnés d'exactitude historique et qui, je l'espère, sauront apprécier la qualité « archéologique » de mon travail.
LES BOÎTES “SPLIT WOODEN BLOCKS’’ DE SAMUEL COLT
Ces boîtes, appelées “Split Wooden Blocks“ (littéralement, blocs de bois fendus) sont des blocs de bois percés de six alvéoles dont l’extrémité inférieure affecte la forme conique de la balle. Une fois les alvéoles percées, le bloc est fendu dans le sens de la longueur, produisant ainsi deux demi-coques (photo 8, a). Les cartouches sont ensuite placées entre les deux demi-coques (photo 8, b) qui les maintiennent en les empêchant de balloter. Sur l'une des demi-coques est attaché un mince fil de laiton qui court le long de trois des quatre côtés de la boîte, laquelle est ensuite fermée à l'aide d'une enveloppe en papier imprimée indiquant le contenu (photo 9). La boîte terminée est ensuite trempée dans une solution de shellac, un vernis imperméable à l'eau (photo 4). Une partie du fil de laiton dépasse en dehors de cet emballage (photo 3), ce qui permet de déchirer ce dernier sur trois côtés. La partie intacte sert de charnière et la boîte s'ouvre alors comme un livre, découvrant les cartouches. Si toutes les cartouches ne sont pas immédiatement utilisées, on peut refermer la boîte en l'entourant avec le fil de laiton. Ce mode d'ouverture à l'aide d'un fil métallique (ou d'une ficelle), qui fut ensuite copié et maintes fois utilisé, est une invention de Samuel Colt. Il en déposa le brevet d'invention N° 23,230 au Bureau des Brevets des États-Unis, le 15 mars 1859. Il est le seul fabricant à avoir utilisé ces Split Wooden Blocks pour emballer ses cartouches combustibles.
UNE MISE AU POINT LONGUE ET COMPLIQUÉE
La mise au point de mes reproductions m'a pris plusieurs années de longues et minutieuses recherches et de nombreux essais. En effet, il n'existe pas de documentation ou d'archives décrivant en détail comment ces boîtes étaient fabriquées. Les quelques renseignements que j'ai pu obtenir de la part de deux grands collectionneurs américains auxquels j'avais demandé de l'aide, m'ont été fournis avec une certaine réticence et certains se sont révélés inexacts par la suite. Heureusement, j'ai pu acquérir deux authentiques boîtes Colt de calibre .36 qui, bien que vides, m'ont apporté de précieux renseignements sur la manière dont elles étaient conçues. Enfin, l'acquisition d'une boîte Colt d'époque, pleine de six cartouches de calibre .31, m'a permis de finaliser ma reconstitution et des cartouches elles-mêmes et de la boîte. Ajoutons à cela que j'ai conçu et fait fabriquer des gabarits et un outillage spécial qui m'ont permis de réaliser mes reproductions.
DES RECONSTITUTIONS « ARCHÉOLOGIQUES »
Voici les éléments qui me permettent de qualifier mes reconstitutions d’« archéologiques » :
1/ Les balles sont coulées en plomb pur, dans d’authentiques moules Colt d’époque achetés aux États-Unis (photo 10, a et b).
2/ Les enveloppes des cartouches sont confectionnées avec du papier de chiffon, traité dans une solution de salpêtre (photo 10, c), technique utilisée par Colt à l’époque. Comme il est actuellement impossible de trouver du papier de chiffon, j’en ai fait fabriquer spécialement, à la main, par l’un des seuls artisans français qui est encore capable maîtriser cette technique ancienne.
3/ Les enveloppes sont collées à l’aide de colle de farine (photo 10, h) ; la balle est ensuite collée sur la cartouche remplie de poudre à l’aide de gomme arabique (photo 10, d). Ces techniques de collage étaient celles utilisées par Colt à l'époque.
4/ Les balles sont graissées à l’aide d’un mélange de suif de mouton et de cire d’abeille, selon une recette classique d’époque (photo 10, f).
5/ Colt utilisait des planches de pin de l’Oregon pour fabriquer ses boîtes en bois. J’ai utilisé des planches de pin Douglas, cette espèce étant une importation du pin de l’Oregon qui a été acclimaté en Europe.
6/ Le papier utilisé pour envelopper les boîtes finies est également un papier de chiffon (photo 10, g) que j’ai fait re-fabriquer, à la main, par le même artisan papetier qui m’a fourni le papier des cartouches. Ce papier est collé avec de la colle de farine (photo 10, h), comme à l’époque.
7/ Afin d’obtenir une impression des enveloppes qui soit historiquement conforme, j’ai scanné des photos de boîtes d’époque que j’ai « nettoyées » très soigneusement à l’aide du logiciel Photoshop©, tout en laissant subsister les petits défauts des étiquettes originales.
8/ La boîte terminée est ensuite trempée dans une solution de shellac, une résine naturelle en paillettes (photo 10, i) dissoute dans l’alcool. Le vernis ainsi obtenu est insoluble dans l’eau et il sert donc à imperméabiliser les boîtes, procédé utilisé par Colt, à l’époque.
DE LA POUDRE FACTICE
La seule liberté prise avec la réalité historique concerne la poudre. Comme mes boîtes sont des reconstitutions destinées à être exposées en vitrine, la poudre des cartouches a été remplacée par une POUDRE FACTICE, confectionnée avec de la semoule de blé très fine, noircie à l’aide d’une solution de noir de fumée dissous dans l’alcool (photo 10, e). Par ailleurs, cela me permet d’expédier mes boîtes et leurs cartouches par la poste sans aucun danger. Les reproductions de boîtes Colt que je vous propose pourront compléter un coffret ou être exposées à côté des armes auxquelles elles sont destinées.
Un dernier mot concernant ces boîtes : leur aspect n’est pas très « esthétique », mais n’oublions pas qu’il s’agissait de fabrication de guerre. Les étiquettes étaient d’une qualité moindre qu’en temps de paix, comme en témoigne le dessin malhabile des petits revolvers placés à chaque angle. Par ailleurs, le trempage dans le shellac provoque parfois , après séchage, des disparité de couleurs et des taches sur le papier d’emballage de la boîte. J’ai volontairement laissé subsister ces petits défauts qui rendent ma copie plus « authentique ».
AVEC CHAQUE BOÎTE, JE FOURNIS TROIS CARTOUCHES SUPPLÉMENTAIRES DESTINÉES À ÊTRE EXPOSÉES À CÔTÉ |
À PROPOS DES PRIX
Je répondrai ici, par avance, aux inévitables donneurs de leçon qui ne manquent jamais de faire des commentaires désobligeants concernant le prix de mes reproductions. Ils les trouvent généralement trop chères, étant incapables de prendre conscience de l’énorme travail qu’elles ont nécessité.
Sachez que les authentiques boîtes Colt d’époques sont très rares et très chères. J’ai acheté, il y a plusieurs années, aux États-Unis, le catalogue d’une vente aux enchères organisées à San Francisco, les 26 et 27 juillet 1994, par Butterfield & Butterfield. Ce catalogue proposait à la vente 274 boîtes de cartouches combustibles, dont 53 de marque Colt. Les estimations de vente avaient, selon les modèles, de 350 $ à 600 $ et ces prix datent de 26 ans ! Et j’ajouterai qu’au cours de mes longues recherches sur internet, je n’ai rencontré qu’une seule boîte Split wooden block Colt de calibre .44 authentique à vendre. Elle était proposée à 650 $.
On peut certes trouver, sur internet, des mauvaises copies de ces Split Wooden Blocks à des prix « chinois », mais elles sont confectionnées à l’aide d’un simple bloc de bois entouré d’une enveloppe en papier comportant une mauvaise reproduction de l’étiquette. Et elles ne contiennent aucune cartouche, bien sûr… En résumé, mes répliques, de « qualité musée » sont environ dix fois moins chères que des boîtes authentiques qui, de toutes façons, sont quasiment introuvables en France. La qualité se paie…
DIMENSIONS EXTÉRIEURES
Boîte de calibre .36
Longueur : 70 mm X Hauteur : 35,5 mm X Épaisseur : 13,5 mm
NB : Ces dimensions peuvent varier légèrement
LES MARQUAGES
Comme il est hors de question pour moi de faire des faux, ou de faciliter leur fabrication, toutes mes boîtes comportent, imprimée au dos (photo 5), la mention :
MADE IN FRANCE BY SARTORI’S CARTRIDGE WORKS
qui permet de les identifier comme des reproductions. De plus, elles comportent toutes un marquage invisible qui permettrait de les identifier comme des répliques en cas de contestation.
Je ne fais aucun profit sur les frais d'emballage, d'expédition ou de paiement par Carte Bleue ou NaturaPay, je me contente de les répercuter. Voir détails ci-dessous. |
L'EMBALLAGE
Chaque boîte est soigneusement protégée par une feuille de papier kraft et du film bulle et emballée dans un carton d'expédition de taille adaptée. Le prix de l'expédition tient compte du prix de cet emballage (0,70 €).
L'EXPÉDITION
- Lettre suivie : remise dans votre boîte aux lettres, pas d'assurance en cas de perte.
- Prix : 0,70 € (Carton d'expédition) + 4,90 € (Expédition) (tarif janvier 2024) = 5,60 €
Le prix de l'expédition est calculé sur la base du tarif de La Poste pour un colis dont le poids total n'excède pas 250 grammes. Délai indicatif de la Poste : J + 3
Ces boîtes et les cartouches qu'elles contiennent m'ont demandé des centaines d'heures de recherches, d'essais, de travail minutieux sur ordinateur. Sans parler le l'investissement de plusieurs milliers d'euros dans le matériel et les gabarits de fabrication. Chacune d'entre elles, réalisée à la main, exige plusieurs heures de fabrication.
COMME JE N'AI PAS L'INTENTION DE BRADER MON TRAVAIL, JE N'ACCEPTERAI AUCUNE OFFRE EN DESSOUS DU PRIX DEMANDÉ. |
EN CAS DE PROBLÈME, MERCI DE ME CONTACTER : UNE EXPLICATION ENTRE PERSONNES INTELLIGENTES ET DE BONNE FOI PERMET GÉNÉRALEMENT D'ÉVITER UN CONFLIT ET DES ÉVALUATIONS NÉGATIVES QUI FONT DU TORT AUX DEUX PARTIES
L'ARME PRÉSENTÉE SUR LA PHOTO 7 N'EST PAS À VENDRE |
Le Prix de réserve est déterminé par le vendeur lors de la mise en vente de son objet.
Il correspond au prix en deça duquel le vendeur ne souhaite pas vendre son objet.
Par définition, le prix de réserve n'est pas porté à la connaissance des acheteurs potentiels.
En tant qu'acheteur, vous devez donc enchérir jusqu'à dépasser le prix de réserve
afin de pouvoir remporter l'objet.