Belle Carabine de cavalerie Snider Enfield MkIII "Tower" modèle 1853/1866

Carabine de cavalerie snider Enfield MkIII "Tower" modèle 1853 modifié 1866 

Rappel historique :

Les années 1860 ont été marqués dans le monde des armes de petit calibre par la généralisation progressive d'armes à chargement par la culasse dans les armées occidentales. Cependant produire des armes neuves coutant forcément plus cher il apparut comme une solution plus économique de modifier des fusils à percussions. C'est le choix que fit l'angleterre en 1866 au moment où la France préférait de lancer la production de ses fusils à aiguille Chassepot.

L'armée Britannique sélectionna ainsi le design de l'ingénieur américain Snider pour modifier son célèbre fusils à percussion Enfield 1853. Les fusils transformés servirent fidélement l'armée britannique jusque dans les années 1880, le temps que les Martiny-Henry produit à partir de 1871 soient complétement diffusés. Ce fusil eut une histoire réglementaire dans l'armée Française étant donné que de nombreux exemplaires furent cédés par l'angleterre au gouvernement de la défense nationale durant la guerre Franco-Prussienne en 1870-71.

Caractéristique du modèle de cavalerie :

-Calibre 577 snider (14,7mm)

-canon de 50cm

-1 seule grenadière

Spécificités de l'exemplaire : 

Cette carabine a été modifié pour une utiliser une culasse de type MkIII (avec un bouton pressoir à déverouiller pour pouvoir ouvrir la culasse), cette variante n'est apparu qu'à partir de 1871.

Les marquages nous révèlent que cet exemplaire a été fabriqué en 1856 par des sous contractants (généralement basés à Birmingham) avant d'être assemblé à l'arsenal de la tour de Londres (d'où le marquage TOWER). Le V.R surmonté d'une couronne indique une commande officielle de l'armée Britannique (de nombreux autres exemplaires ayant été dédiés au marché civil, notamment de chasse). Le VR signifie "Victoria Regina" ou Reine Victoria qui dirigea L'Empire Britannique de 1837 à 1901. Le marquage 25 sur le canon désigne lui le calibre (précisement le nombre de balle en plomb -de calibre 577- nécessaire pour faire une livre britannique).

Cette arme de catégorie D libre à la vente aux majeurs est dans un bon état général avec une belle patine sur le bois, l'on peut déplorer quelques coups sur le métal, notamment au niveau de la culasse, la baguette qui se trouvait à l'intérieur de la crosse est absente sur cet exemplaire. Les rayures sont en bon état (légère usure mais pas de perforation de rouille), cette arme fera ainsi le bonheur d'un tireur PN (les cartouches en 577 se fabriquent facilement à partir de cartouche de chasse de calibre 24 recoupés) et/ou d'un collectionneur.

J'en demande 750 euros mais suis ouvert aux propositions d'échanges en armes de catégorie D, notamment du conflit franco prussien.