La naissance du groupe de transport 515 (1944-1945)
C'est à Noisy-les-Bains en Algérie, le 1er octobre 1944, que fut créé le groupe de transport 515 à partir des effectifs du 2e bataillon du 1er zouaves et du 11e régiment de tirailleurs algériens. Le groupe de transport 515 était composé d'un état major et de deux compagnies de transport, no 158/515 et no 159/515.
Le centre d'organisation du train d'Algérie (COT) no 45 (créé le 1er octobre 1943 à la suite de la dissolution des escadrons du train d'Afrique du nord) fut responsable de la mise sur pied du groupe de transport 515 et de son rattachement au 28e escadron du train. Dès le 4 octobre 1944, les compagnies de transport no 158/515 et no 159/515, jusqu'alors stationnées à Noisy-les-Bains, font mouvement vers la zone d'attente no 1 située à Oran, ancien département français.
Le 3 novembre 1944, la compagnie de transport (CT) no 158/515 embarque à Oran et le lendemain la CT no 159/515 fait de même, sur le liberty ship "Pierre-Laclide". Elles débarquent à Marseille les 7 et 13 novembre. Les deux compagnies sont alors stationnées à Plan-de-Cuques dans les Bouches-du-Rhône. Après avoir effectué des missions de transport au profit de la base de Toulon alors qu'il était mis à la disposition de la base d'opérations 901, le groupe de transport 515 a poursuivi ses missions au sein de la réserve générale de la 1re armée. Il a alors accompli de nombreuses rotations entre le front et Toulon et effectué de nombreux déplacements sur Belfort, Strasbourg et même l'Allemagne dès la fin des hostilités. Le groupe de transport 515 quitte Plan-de-Cuques le 3 août 1945 pour rejoindre l'est de la France ; la CT no 158/515 s'installe à Metz et la CT no 159/515 à Épinal. Enfin, le 15 août 1945, le groupe de transport 515 est dissous, il devient le 2e régiment auto de transport de Normandie.
Dissous après la Seconde Guerre mondiale, il est reformé en 1947 en Indochine. Il est composé des 171e et 271e compagnies de transport. D'août 1947 à la fin des opérations en Indochine, le régiment déplore la perte de cinquante-trois tués, soixante-seize disparus et deux cent quarante blessés. Le 5 juillet 1955, le GT 515 embarque à Saïgon et rejoint l'Algérie (sud Oranais). Il est réduit en 1964 à une compagnie[réf. souhaitée], cantonnée à Tanaïs (commune de Blanquefort, près de Bordeaux)1. Le 1er juillet 1967, le 515e s'installe en forêt de la Braconne près d’Angoulême2, après avoir été recréé à partir d'effectifs du troisième groupe saharien de transport. Il devient en 1975 le 515e groupe de transport lourd[réf. souhaitée] et prend l'appellation de 515e régiment du train à compter du 1er janvier 19781. Son étendard lui est remis le 17 mai 1980 par les mains du général Lagarde, chef d'état-major de l'Armée de terre.
En janvier 1991, un tiers de ses effectifs[réf. nécessaire] est engagé dans l'opération Daguet. Il est également déployé en Somalie, en ex-Yougoslavie, en Afghanistan2, en Haïti3 ou au Liban4. Engagé en Côte d'Ivoire avec l'opération Licorne, le régiment forme la majorité des troupes françaises visées lors du bombardement de Bouaké par l'aviation ivoirienne5 et deux tringlots sont tués6.
Le 515e régiment du train est engagé au Mali dans le cadre de l'Opération Serval4,7 puis de l'opération Barkhane8. Un sous-officier du régiment a été blessé mortellement à la suite du passage de son véhicule blindé sur une mine le 4 novembre 20169.
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