Ce manuel d’instruction avait pour but de réglementer et d'uniformiser les pratiques de tir au sein de l'armée française. Dans l'entre-deux-guerres, ce type de document était particulièrement important pour maintenir la discipline et l'efficacité des troupes, notamment dans un contexte où les leçons de la Première Guerre mondiale étaient encore fraîches.
Objectifs généraux : Développer la précision et l'efficacité du tir des soldats, Uniformiser les méthodes de tir au sein des différentes unités, Assurer une bonne compréhension des principes balistiques et des réglages des armes.
Principes de base du tir : Positions de tir : debout, à genoux, couché. Maniement des armes : sécurité, chargement, visée, déclenchement du tir. Importance de la concentration et de la respiration dans le tir.
-Organisation des exercices de tir : Cadres d’entraînement (champ de tir, distances). Types de cibles et de tirs (fixes, mobiles, à diverses distances). Progression des exercices : des tirs simples aux tirs en conditions simulées de combat.
Consignes de sécurité : Manipulation des armes à feu en toute sécurité. Zones de sécurité à respecter sur le champ de tir. Règles à suivre en cas de dysfonctionnement de l’arme.
-Évaluation et suivi : Barèmes pour évaluer la précision et l’efficacité des tirs. Rapports à établir par les instructeurs pour suivre les progrès des soldats. Programmes de remise à niveau pour les tireurs en difficulté.
Adaptations au matériel de l’époque : Types d’armes utilisées dans l’armée française en 1920, comme le fusil Lebel modèle 1886 ou les mitrailleuses de la Grande Guerre. Réglages spécifiques des optiques ou des organes de visée.
Ce manuel est un tournant entre les pratiques héritées de la guerre de 1914-1918 et celles qui allaient être adaptées aux évolutions des armements modernes des décennies suivantes. Il reflète l’importance de la formation au tir pour préparer efficacement les soldats à un éventuel conflit.
11x19 cm, 268 pages, imprimerie nationale. Intérieur en bon état, mais les plats intérieurs et pages de garde du début et de la fin, comportent des indications personnelles au crayon papier et un cachet rond « capitaine commandant, 2ème hussard, 2ème escadron.
