La lame droite symétrique à double tranchant et une pointe en forme de feuille de sauge. long 48,6 cm et de 4,4 cm au talon. Soie de 15,5 cm. Elle est ornée de trois pans creux : deux juxtaposés et un disposé dans l’axe.
Elle est marquée d’un côté "Manufr Rle du Klingenthal" et de l’autre " septembre 1817 ". Il y a trois jolis poinçons, celui des inspecteurs Krantz et Borson, mais aussi celui du réviseur Lobstein. Autant de marquage en font une page d’histoire.La soie comporte les trois trous pour le passage des trois rivets et est légèrement tordu car dans le temps, elle a été démontée par un ferrailleur qui a récupéré le bronze. Il y a la présence d'un matricule : "1636".
Nous avons nettoyé sommairement la lame pour voir les marquages et lui donner un "air de fête". Le reste de l’oxydation va nécessiter un peu d’huile de coude.
Ce glaive fut adopté par l’artillerie à pied durant la période de la Restauration, en remplacement du sabre-briquet. Il a été utilisé sous les règnes de la Restauration, de Louis-Philippe et de Napoléon III. Héritier des glaives de l’armée française, il s’inscrit dans la lignée inaugurée par le modèle de 1771 conçu pour l’artillerie.
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