Naissance du Banc d’Epreuve
La date de 1782 marque donc la réelle naissance de l’actuel Banc d’Epreuve. Augustin Merley, canonnier de renom d’une vielle famille de l’armurerie stéphanoise, est le premier éprouveur des armes bourgeoises, nommé, parmi les trois candidats que propose la ville, par l’intendant de Lyon en 1782. Le chargement des armes ne se faisant pas encore par la culasse, seuls les canons sont éprouvés, fixés horizontalement à un banc, le talon de la culasse appuyé contre une forte bande de fer. Si le canon résiste sans déformation à la charge d’épreuve, l’éprouveur appose le sacrosaint poinçon d’épreuve, véritable garantie de confiance entre le vendeur et l’acheteur.
Porteur du renom et de l’image de marque de l’armurerie stéphanoise, ce poinçon est constitué des palmes croisées symbole du martyr de Saint-Etienne, saint patron de la ville.
Avec la Révolution et l’abolition de tous les privilèges royaux, Augustin Merley doit abandonner l’épreuve des armes et le revenu qu’il en tirait.
Cette épreuve est rétablie dès 1797 à la demande des armuriers pour qui elle est devenue un incontournable argument technique et commercial.
Augustin Merley démissionne en 1809, trop âgé et devant faire face à l’augmentation incessante du prix des poudres. L’année suivante, un décret impérial réglemente l’épreuve pour tout l’empire qui comprend alors Liège. Le neveu d’Augustin Merley est nommé comme éprouveur. On retrouve dans les syndics en charge de la surveillance de l’épreuve les noms d’armuriers et canonniers connus de l’époque : Romain Peurière, Jean-Baptiste Thomas, Merley-Chauve, Hugues Vignat, Jean-François Chaleyer et Giraud-Dumarest.
Les fraudes à l’épreuve sont encore courantes et il faut par exemple changer le poinçon, dérobé ou perdu en 1824, pour éviter des épreuves non-conformes.
En 1836, Merley-Duon établit un nouveau Banc d’Epreuve non loin du précédent, toujours rue de l’Heurton.
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