Joseph Hackin (1886-1941) mort en mer lors du torpillage de son bateau près des îles Féroé, est un archéologue français d'origine luxembourgeoise, résistant, compagnon de la Libération.
Joseph Hackin dirige la maison franco-japonaise de Tokyo, de 1930 à 1933 . En 1934, il est nommé directeur de la Délégation archéologique française en Afghanistan (DAFA) ; il a pour adjoint l'architecte Jean Carl, avec lequel il collabore depuis 1928.
Hackin entretient les meilleurs rapports avec les hautes autorités afghanes. Il effectue, parallèlement ses recherches à Bâmiyân et Bagram.
La France libre : Mobilisé sur place en 1939, à la légation de France à Kaboul, il dépend de l'état-major du Moyen-Orient (Beyrouth). Dès le 6 juillet 1940, il télégraphie son ralliement au général de Gaulle. Arrivé à Londres en octobre 1940, il est chargé de coordonner les relations entre divers comités de la France libre de par le monde. De son côté, son épouse Marie Hackin rejoint le Corps des Volontaires françaises de la France libre, avec le grade de sous-lieutenant.
En février 1941, le général de Gaulle nomme Joseph Hackin délégué de la France libre en Inde.
Hackin et sa femme s'embarquent sur le cargo Jonathan Holt, qui est torpillé le 24 février 1941 près des îles Féroé. Tous deux périssent dans ce naufrage.
Joseph et Marie Hackin ont été nommés compagnons de la Libération à titre posthume par le général de Gaulle.
Joseph Hackin est détaché, en 1931 et 1932, comme archéologue auprès de la (3ème) mission Citroën Centre-Asie (la Croisière Jaune ) et dirige cette mission difficile dans le Turkestan chinois.
Plaquette de l'exposition au Musée Guimet en 1986. Grand format 21x29,5 cm. 19 pages de blabla pour dire que c'était un bon gars (ce qui était le cas, contrairement aux planqués genre Sartre, Beauvoir et toute la familia grande ) + 26 sublimes
planches. Légers frottements aux contours. Très bon état. Envoi soigné
