ARME BOURGEOISE DE LUXE, FUSIL DE CHASSE JUXTAPOSÉS A BROCHES , A CHIENS EXTERIEURS,
Marque/Signature : * BONTEMS ARQR * à gauche, * A- EPINAL * à droite, milieu du 19ème Siècle
Double canons enrubanné en acier DAMAS juxtaposés, signé RONCHARD-SIAUVE Fleury 1819-1878 à St Etienne (spécialiste canon DAMAS, la fonderie démarre en 1840), Signé « J GONON ».
Poinçons d’épreuve du banc d’essai armes de guerre de ST ETIENNE 17.2 (banc distinc pour les armes de chasse dites « bourgeoises » à partir de 1782), Poinçon R dans un ovale (Armurerie Royale).
Canons lisses (légères piqures), Longueur 76 cm, Calibre 16, chambrée 65mm, Belle couleur chataîgne.
Longueur totale 117cm, poids 2,93 Kg.
Fusil à brisure de type à deux clés du système LEFAUCHEUX, signé n°191 par Jean MURAT, Contrôleur platineur de 1ère classe à la Manufacture d’armes de Saint Etienne (écrits en archive d’échanges entre M le Ministre et MAS, citant Jean MURAT qui est retraité en 1866).
Crosse en bois en Noyer (petite fissure), protection métallique.
Très belles platines, ciselés de décors floraux et gravés en Or, vis guillochées, finitions de luxe.
Totalement en état d’origine (même la vis d’assemblage des platines est numérotée), fusil peu utilisée à dire d’armurier professionnel, pas de jeux, en état de fonctionnement.
Cette arme proviendrait plausiblement de la famille d’Arquebusiers descendants de M. BONTEMS Léonard (1772-1852), établi à LE MENIL-THILLOT (Maire et Officier de l’Etat Civil), département des Vosges, Chef lieu EPINAL.
Elle a été sans doute commercialisée par ses fils armuriers, Vincent (1803-…..) parti à St Etienne et/ou son fils Clément (1811-…) qui avaient à priori une armurerie à Epinal dans les années 1830-1850. Et au vu de l’arbre généalogique, l’histoire porte à croire que M Blaise BONTEMS (1814-1893, un autre des fils de Léonard), ayant une formation d’horloger, est susceptible d’avoir réalisé les gravures en Or dans son atelier à PARIS. Sachant qu’il était lui-même détenteur de plusieurs brevets (pour ses automates d’oiseaux chantants de renommée internationale). Clément c’est lui-même aussi installé à Paris par la suite, pour produire aussi des automates d’oiseaux chantants, en concurrence ou en sous-traitance de son illustre frère Blaise !?
De toute évidence il s’agit d’une commande privée à l’origine, intervenue dans les années 1840-1860, peut être comme chef d’œuvre d’exposition pour leur armurerie à EPINAL. Preuve de leur savoir-faire.
De mémoire orale de l’ancien propriétaire, Mr A. B. (+), Gendarme Collectionneur d’Armes, elle appartenait à un ancien Maire d’Epinal …
Aussi, selon une biographie Vosgienne (Albert Ronsin), M Joseph CLAUDEL (né à GOLBEY en 1815-1880), Ingénieur, Inventeur, Rentier, Chevalier de la Légion d’Honneur, Maire d’EPINAL de 1848 à 1852, avait notamment travaillé comme ouvrier armurier à Epinal dans les années 1834-1836.
Il est donc tout à fait possible que M CLAUDEL ait connus les fils BONTEMS et qu’il soit le premier acquéreur et propriétaire de ce fusil exceptionnel pour l’époque. De fait, s’il n’existait qu’une seule armurerie à cette date à Epinal ?, il a sans doute même travaillé chez eux !? … histoire restant à approfondir
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