l'holocoste oublié (le massacre des tsiganes )
edts france empire 1993 , 15 x 24 cm, regroupe 3 des ouvrages du prolixte bernadac dont 2 des moins courant , un poids du diable , pas de photos , 824 pages , bon aspect . ex libris S éparses
Résumé :
Christian Bernadac a construit ce livre à partir de témoignages d'anciens déportés de ce « Train de la Mort » qu'il a pu retrouvé. On suit donc ce convoi du départ à Compiègnes jusqu'à l'arrivée au camp de Dachau, jour par jour, presque minute par minute, grâce au recoupement de différents prisonniers dispersés dans les nombreux wagons qui le composait.
On découvre alors toute l'horreur, la folie et le désespoir, toutes les choses affreuses qui ont pu se passer dans chaque wagon parfois (voire même très souvent en fait) au su et au vu des S.S. qui surveillait le train.
Les survivants nous relatent tellement précisément après plus de 25 ans (la plupart des manuscrits sont datés de 1970) tout ce qu'ils ont vécu et enduré pendant ces 4 jours : l'entassement dans les wagons (ils seront plus de 100 par wagons qui sont prévus à la base pour « 8 chevaux en long »), l'air raréfié de minute en minute, la chaleur de ce mois de juillet qui a enregistré des pics à 34°
Résumé :
Renouant avec la tradition de ses grandes enquêtes historiques sur les camps d’extermination de la Seconde Guerre mondiale — dix ouvrages, dont les témoignages inédits constituent l’acte d’accusation le plus complet et le plus irréfutable contre la barbarie nazie — Christian Bernadac s’est attaché dans « L’Holocauste oublié » au martyre inconnu de ce peuple du voyage, les Tsiganes, qui était condamné — au même titre que les Juifs — par les lois raciales du Reich. L’horreur et l’immensité de la « Solution finale » du problème juif ont, le plus souvent, masqué le massacre organisé des Tsiganes européens. Aucun Tsigane ne témoigna au procès de Nuremberg. Ce « silence » sur la disparition d’au moins 250 000 Tsiganes trouve une explication logique dans l’absence de langue écrite tsigane, mais aussi et surtout dans la « mauvaise conscience » de tous ceux qui ont eu à cœur, pendant des siècles, de mépriser, insulter, poursuivre, rejeter, condamner ces Bohémiens, Romanichels ou autres « voleurs d’enfants et de poulets », marginaux non par atavisme, mais par la seule force des attitudes de leurs contemporains. Sait-on que les autorités françaises avaient commencé l’internement « des Nomades » dans de véritables camps de concentration français, construits sur le territoire français dans les mois qui ont précédé la Seconde Guerre mondiale ? Christian Bernadac a retrouvé les archives de ces camps, que l’on néglige aujourd’hui encore de mentionner. Ces documents, et un ensemble inégalable de témoignages, ont permis à l’auteur de retracer dans « L’Holocauste oublié » la longue persécution de ces familles marquées, depuis « la fuite indienne », par une malédiction, en de nombreux points comparables à celle qui frappa la race juive. « L’Holocauste oublié », une révélation qu’il faut — enfin — avoir le courage de découvrir et de lire.
Résumé :
C’est par Oranienburg Sachsenhausen, le « Dernier Camp », que j’aurais dû ouvrir cette longue enquête en plus de dix volumes sur « l’univers concentrationnaire » parce qu’Oranienburg Sachsenhausen, moins connu en France que Dachau, Buchenwald, Mauthausen ou Auschwitz était le tout premier « centre de rééducation et d’internement » créé par Hitler et Himmler et que très rapidement il devint « le camp des camps », siège de la direction de l’administration et de l’inspection de tous les autres camps de concentration ou kommandos, « laboratoire » expérimental du « système », « école » de la hiérarchie et des gardiens, « propriété privée » d’Himmler qui pouvait ainsi, à l’abri des regards, monter ses opérations spéciales et assouvir sa soif d’expérimentation dans tous les domaines, camp « trompe œil » enfin pour les enquêteurs, les commissions, les envoyés spéciaux des différents gouvernements alliés d’Hitler qui n’étaient autorisés à visiter qu’une minuscule partie du territoire, peuplée de « spécimens » représentatifs de cette sous-humanité « née pour pervertir et détruire ». Inutile de préciser que les « pensionnaires » offerts à la vue des dignitaires de l’Axe avaient été spécialement entraînés à subir ces épreuves.
Tous ces particularismes d’Oranienburg ont été abordés dans mes précédents dossiers. Avec « Le Dernier Camp », je pense avoir bouclé la boucle. Ce volume m’est le plus cher, pour des raisons que l’on comprendra facilement en lisant les pages qui vont suivre. À son retour de Neubrandebourg, une succursale de Ravensbruck, Micheline Maurel écrivit « Un Camp très Ordinaire ». Peut-être « Le Dernier Camp » aurait-il dû s’appeler « Une Déportation très Ordinaire » car son héros, ce Rouge-Gorge (le pseudo qui avait été attribué à mon père dans son réseau de résistance) bien qu’étant l’homme que j’aime et que j’admire le plus au monde, n’est pas – à première vue – un être d’exception. Paisible, tolérant, effacé, imperturbable et efficace, il n’a pas le brillant de ces régiments de « monstres sacrés » dont le seul nom provoque rassemblements, applaudissements et soupirs. Un héros ordinaire pour une déportation ordinaire, mais que l’on me pardonne de trouver plus de grandeur aux « aventures » de Rouge-Gorge et de ses amis qu’à celles de toutes ces « Bêtes à Bon Dieu » qui firent, pour le malheur de la France, un autre choix.
Avec « Le Dernier Camp », je pense avoir bouclé la boucle. Ce volume m’est le plus cher, pour des raisons que l’on comprendra facilement au fil des pages de ce livre.
À son retour de Neubrandebourg, une succursale de Ravensbrück, Micheline Maurel écrivit « Un Camp très Ordinaire ». Peut-être « Le Dernier Camp » aurait-il dû s’appeler « Une Déportation très Ordinaire » car son héros, ce Rouge-Gorge (le pseudonyme qui avait été attribué à mon père dans son réseau de résistance), bien qu’étant l’homme que j’aime et que j’admire le plus au monde, n’est pas – à première vue – un être d’exception. Paisible, tolérant, effacé, imperturbable et efficace, il n’a pas le brillant de ces régiments de « monstres sacrés », dont le seul nom provoque rassemblements, applaudissements et soupirs. Un héros ordinaire pour une déportation ordinaire. Mais quel homme ! quel père ! quel héros ! quelqu’un de vrai.
J’ai choisi de présenter ce récit-témoignage à la première personne. Celui qui parle, qui raconte, c’est mon père. J’ai utilisé ses notes, les pages et les pages rapides qu’il noircissait ces dix dernières années, à ma demande. Mais surtout, j’ai gardé au fond de l’oreille sa voix, ses mots, son rythme. Et puis, je sais qu’il est là, derrière moi, me tenant la main. J’espère ne pas l’avoir trahi en reconstituant le puzzle, en me mettant, pour la première fois, à sa place.
Si j’en ai décidé autrement aujourd’hui, ce n’est pas dans l’intention de « fabriquer » un héros de plus – Rouge-Gorge dit toujours : « Les seuls héros sont ceux qui sont morts. Lorsque l’on est un survivant, c’est que l’on ne s’est pas assez engagé, que l’on n’est pas allé assez loin » – mais simplement de mieux faire connaître un homme, comme il en existait quelques centaines, peut-être un ou deux milliers au début de la guerre. Des Français moyens. Simples. Sans arrière-pensées. Ceux dont on ne parle jamais dans l’histoire, dans les livres. Des hommes sans importance.
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