carabine savage mod 110 hunter bear camo cal 338WM avec modérateur de son incorporer

le 11/05/2023

... sans vous ruiner, une Savage 10 ou 110 est faite pour vous. Suivant ce que vous désirez en faire, le choix est immense, dans tous les calibres de .222 Rem à .338 Lapua Magnum, avec canon court, long, fin, lourd, inox, fileté, avec crosse bois, polymere, tactique, avec ou sans chargeur. Vous établissez votre cahier des charges en fonction de l'usage prévu (chasse, tir, calibre, prix des munitions, budget global) et vous trouvez immanquablement la Savage qu'il vous faut! Je suis instructeur de tir auprès de diverses administrations et, bien qu'inconditionnel de Tikka pour le matériel pro, je n'ai rien trouvé de comparable aux Savage 10 et 110 pour la versatilité, les possibilités d'évolution et d'amélioration, la précision et la fiabilité dès l'achat, la facilité de démontage et d'entretien sur le terrain, la rusticité et l'absence de détails inutiles. Les plus: la tête de culasse est flottante et sera toujours alignée correctement avec la cartouche chambrée, sans lui appliquer de contraintes. C'est un préalable indispensable à toute recherche de précision. Le canon n'est pas monté en force ou en "chaud/froid" sur le boitier, mais est ajusté au moyen d'une bague cannelée qui prend appui sur le tenon de recul (celui ci est d'ailleurs remplaçable par un modèle plus épais disponible chez Armeca, un annonceur NaturaBuy) là encore pas de contraintes nuisibles à la précision. Les faux tenons que vous distinguez sur la culasse (et que Savage appelle des "baffles") servent en fait à barrer la route aux gaz et aux débris expulsés vers le tireur, en cas de rupture d'amorce ou de culot. Un autre "baffle" se trouve à l'arrière du boitier -entre le levier d'armement et la tranche arrière du boitier- et sert à protéger des éventuelles projections passées par le tunnel du percuteur et le corps de culasse. Vous ne rencontrerez un tel souci de la sécurité du tireur sur AUCUNE autre arme. Le levier sur le côté arrière droit du boitier, près du levier d'armement, est une extension de la gâchette, il sert d'indicateur d'armement, de levier de démontage de la culasse (en pressant simultanément la détente) et d'arrêtoir de culasse. Les canons, quel que soit leur profil, sont excellents d'origine. Vous désirez faire de longues séances de tir? Prenez un canon lourd, il chauffera moins vite (attention: il refroidira moins vite, aussi!) et restera plus précis. Un armurier comme Armeca pourra d'ailleurs vous changer rapidement votre canon pour un modèle plus court ou plus lourd, y compris dans un autre calibre ou vous fournir un canon adaptable que vous monterez vous même facilement avec un minimum d'outillage. La détente est directe de chez directe, que ce soit ou non avec l'Accutrigger (qui est pour moi un peu comme une solution à la recherche d'un problème qui ne se pose pas) et est facilement ajustable. Alimentation et éjection sont sans problèmes, rien à signaler. Le centre de gravité de l'arme et la pente de la crosse font que l'arme ne relève pas au départ du coup, mais recule bien droit dans votre épaule, ce qui devrait épargner une mauvaise surprise à votre arcade sourcilière avec certains gros calibres... Les moins: ce n'est pas une Tikka, si vous cherchez de la fluidité et du silence de fonctionnement dans la manipulation du mécanisme, passez votre chemin et ne songez même pas à la concurrence US. Il ny a guère que Sako et Tikka pour proposer une arme parfaitement silencieuse à manipuler. Vous devrez vous résigner à une culasse qui bouge un peu dans tous les sens jusqu'à sa fermeture où, là, elle se fera enfin oublier même en agitant l'arme. Avec des munitions rechargées façon Monsieur Plus, des pressions excessives pourront bloquer l'étui dans la chambre. Vous pourrez actionner le verrou mais la culasse ne reculera pas car le mécanisme (à la différence du Mauser 98, par exemple) est conçu sans pré-extraction. C'est un choix de simplification de production, partagé aussi par Mossberg, Marlin, et Ruger sur la RAR. Si un blocage se produit. NE tapez PAS comme un malade sur le levier d'armement pour faire reculer la culasse! Vous allez casser une tout petite pièce à 5 euros, en acier trempé, qui sert d'entretoise et d'attache entre corps de culasse et tête de culasse (le percuteur passe à travers cette pièce) ce qui libérera la culasse, mais laissera la tête de culasse bloquée contre la chambre. Un grand moment de solitude qui ne prendra fin qu'avec le démontage (facile) du canon par un armurier, au moins la première fois. Que faire si l'occasion se présente ? Très simple: APRÈS avoir RELEVÉ le verrou, insérez un tournevis a panne plate entre le "baffle" arrière et l'arrière du boîtier et écartez l'un de l'autre gentiment. La culasse recule facilement, la prochaine fois diminuez la charge. Entrainez vous à cette manip' afin quelle devienne instinctive le jour où elle sera nécessaire. A part cette caractéristique de l'arme qui n'est absolument pas une faiblesse et qui n'affectera que les rechargeurs distraits, vous apprécierez rapidemen la fiabilité, la rusticité et la précision de cette arme dans toutes les circonstances y compris sous la pluie et dans le froid. Bons tirs!

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