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80E anniversaire du D-DAY : les armes utilisées lors du Débarquement du 6 juin 1944
Fusils de sniper
Par Thomas Boespflug
Publié le 05/06/2024
Dernière modification le 06/06/2024
RÉSUMÉ
Les armes utilisées lors du Débarquement du 6 juin 1944
Nous célébrons en ce 6 juin 2024, le 80e anniversaire du débarquement de Normandie. Ce jour le plus long vit le débarquement des troupes alliées sur le sol de France afin de libérer l’Europe du joug nazi. Sur les plages de Normandie, Américains, Britanniques, Canadiens et Français, débarquèrent avec un armement spécifique adapté à leurs besoins et leurs missions. Ce dossier se propose de faire l’examen en détails du type d'armement utilisé par chaque unité combattante lors du Jour J. Passionnés de Tir aux armes réglementaires (TAR), de collection, de reproductions d’armes historiques, de répliques airsoft… ? Sachez que vous pouvez trouver ces objets qui vous passionnent sur NaturaBuy ! 
Le guide d'achat en détail


La date du 6 juin 1944, aussi connue sous le nom de D-Day pour les anglophones et Jour-J pour les francophones, marque l'une des plus grandes opérations militaires de l'Histoire. Cette opération, baptisée "Overlord" (Suzerain en français), visait à créer un nouveau front et à libérer l'Europe de l'Ouest de l’occupant nazi. La première phase de cette opération a pour nom “Neptune”. Dans ce cadre, les forces alliées, composées de soldats américains, britanniques, canadiens et français, ont débarqué sur cinq plages en Normandie. Leurs noms de code : Utah, Omaha, Gold, Juno et Sword. 
 

Des Français équipés par les Britanniques


Des zones du littoral du Cotentin et du Calvados vont être découpés en secteurs-plages. Utah et Omaha correspondent au secteur américain. Gold aux Britanniques, Juno aux anglo-canadiens, Sword est aussi attribuée aux Britanniques mais c’est la seule plage où débarquent des français. Il s’agit du 1er bataillon de fusiliers marins commandos composé alors de 177 fusiliers-marins sous les ordres du commandant Philippe Kieffer, appartenant au commando N°4 de la 1st Special Service Brigade (première brigade spéciale britannique) commandée par Lord Lovat. 
 

Certains des hommes du Commando Kieffer posent avec le drapeau des Forces Françaises Libres. Au premier rang, le commandant Philippe Kieffer (5e en partant de la droite).


Honneur aux bérets verts de la France libre ! Ces hommes venant de toutes les provinces de France et de l’Empire à l’appel du Général de Gaulle ont été entraînés en Écosse et équipés par l’armée de sa Gracieuse Majesté le Roi Georges VI, et ce, de la tête aux pieds ou presque. Leur armement ne fait donc pas exception. S’ils étaient majoritairement équipés avec des armes britanniques, il est vraisemblable que certaines armes américaines aient aussi été en service dans ce que l’histoire retiendra comme étant le “Commando Kieffer”. 
 

Forces anglo-canadiennes et Forces Françaises Libres


Armes de Poing


Revolver Enfield N°2 MK1 :


Parfois surnommé “Enfield Commando” en France, ce revolver à canon barillet basculant de calibre .380/200 a connu plusieurs versions (MK1, MK1*, MK1**) et a été mis en service dès les années 1930 dans les armées britanniques. Il fut largement utilisé par la Grande-Bretagne et ses dominions notamment comme arme de service des officiers. 

Le revolver Enfield N°2 MK1 a connu plusieurs versions lors de ses années de service. Ici un modèle sans éperon de marteau. 

Revolver Webley Mk IV : 


En raison du besoin croissant d'armes de poing dans les rangs britanniques, un certain nombre d'autres armes ont également été adoptées pour atténuer la pénurie. Le revolver à double action Webley Mk IV en calibre .38/200 et le Webley Mk VI en calibre .455 ont ainsi équipé officiers et sous-officiers des armées britanniques et du Commonwealth. Le Commandant Kieffer portait un modèle Webley Mk VI lors de la bataille de Normandie.


 

Le revolver de service du commandant Kieffer, était un modèle Webley Mk VI. Il réside désormais dans les collections du Musée d’Arromanches. ©Frédéric Bourgeois.

Pistolet Browning GP 35 : 


C’est peut-être la seule arme qui sera fabriquée par les deux camps durant le second conflit mondial. En effet, produit par la FN Herstal pour la Wermacht en Belgique occupée, le Pistol No 2 Mk 1* Browning Hi-Power est aussi produit au Canada par l’usine John  Inglis & Co à Toronto, d’où son appellation anglophone Browning HP 35 pour “High-Power” (le “GP” signifiant “Grande Puissance” en français). Ce pistolet belge de calibre 9 mm Parabellum créé en 1935 équipa les troupes anglo-canadiennes et fut apprécié pour son chargeur grande capacité et sa fiabilité.
 


 

Un soldat canadien inspecte un pistolet de service Browning GP 35.
Un authentique GP 35 fabriqué à la FN Herstal pendant l’occupation avec une boîte de cartouches d’époque.

Fusils et Carabines


Fusil Lee-Enfield No. 4 Mk I : Le fusil à verrou britannique de calibre .303 British, fut le principal fusil d'infanterie des armées britanniques. Robuste, lourde et précise, cette arme increvable a été produite en masse pendant le conflit. 
 

 Le fusil Lee Enfield était l’arme standard du fantassin anglo-canadien.

Pistolets-mitrailleurs


Pistolet-mitrailleur Sten Mk II : Il faut attendre le début des années 1940 pour que les soldats britanniques soient dotés d’un pistolet-mitrailleur, qui leur fait cruellement défaut sur plusieurs théâtres d’opération. La Sten Mk II, arme économique en acier embouti, devient vite emblématique des paras et SAS  britanniques, qui la plébiscite pour sa mécanique simple, son démontage rapide et sa compacité. On la reconnaît facilement à son chargeur latéral de 32 cartouches de calibre 9mm Parabellum… quasiment identique à celui d’un certain : MP 40. 

Réplique factice en métal du célèbre pistolet mitrailleur Sten Mark II.
Un PM Sten MkII d’époque, on remarque la simplicité de fabrication et la rusticité du mécanisme, qui pouvait parfois jouer des tours à son servant...


Pistolet-mitrailleur Thompson M1A1 : Cette mitraillette américaine de calibre .45 ACP, utilisée pour son efficacité à courte portée. Bien qu’américaine, elle est en dotation dans les armées britanniques, notamment avant l’arrivée en masse des Sten MK II à partir de 1942. 

Des répliques à billes d’acier sont disponibles sur le marché. Ici un modèle de la gamme spécialisée Legends de chez Umarex.

Mitrailleuses


Fusil-mitrailleur Bren : le FM Bren parfois appelé Bren LMG pour "Light Machine Gun" est une mitrailleuse légère d’une dizaine de kilogrammes. D’origine tchèque, ce FM fut adopté et transformé par l’armée britannique. Chambré en .303 British, le Bren connu plusieurs évolutions (Mk1-Mk3). Utilisé en soutien d'infanterie grâce à sa puissance de feu, il fut largement produit en Angleterre, Australie, Canada et même aux Indes. Ces armes jouirent d’une fiabilité et d’une longévité exemplaire sur le champ de bataille. 

Sean Connery alias Private Flanagan, affublé de son FM Bren, dans le film Le jour le plus long. 

Mitrailleuse Vickers K : Utilisée dès le premier conflit mondial, cette mitrailleuse fut utilisée par les troupes britanniques lors de la Bataille de Normandie. Avec sa cadence de 500 coups/min et son réservoir d’eau servant au refroidissement, elle possédait une grande endurance de feu avec ses bandes de 250 cartouches en 303 British. À noter que le Régiment de la Chaudière, seule unité canadienne-française à avoir participé au débarquement de Normandie, avait pour emblème cette arme lourde (38 Kg !).

L’emblème du Régiment de la Chaudière, seule unité canadienne-française à avoir participé au débarquement de Normandie, affublée de deux mitrailleuses Vickers surmontées du castor… et de la fleur de Lys ! 


Armes Antichar

PIAT : Comprendre “Projector Infantry Anti-Tank”. Cette arme légère d’artillerie est en fait un lance-roquette anti-char en service dans l’armée britannique. Le PIAT fut utilisé pour détruire les blindés et les fortifications ; il servit aux hommes des commandos britanniques, dont les hommes de Kieffer, contre des objectifs comme le casino de Ouistreham, aménagé en bunker par les Allemands, par exemple. 

Un soldat britannique transporte le volumineux “rocket launcher” PIAT dans la campagne de Normandie.

Forces Américaines


Armes de Poing


Pistolet Colt M1911 : Entrée en service dans l’armée des États-Unis en 1911, ce pistolet semi-automatique de calibre .45 ACP a évolué pour devenir le 1911A1. Utilisé par les officiers et sous-officiers de l’armée américaine, il était apprécié notamment pour son efficacité à courte portée et pour la puissance de son calibre. Les alliés, au-delà des seules troupes US, l’ont utilisé. 

Scène mythique de la dernière bataille du film Il faut sauver le soldat Ryan. Le capitaine Tom Hanks John H Miller, tire les dernières cartouches de son Colt M 1911 A1.
Un Colt M1911 dans son jus.

Fusils et Carabines


Fusil M1 Garand : Ce fusil semi-automatique est le principal fusil de l’infanterie US. C’est l’arme de base des unités américaines. Apprécié pour sa cadence de tir importante, sa lame chargeur clip de 8 cartouches de calibre .30-06 et le bruit typique de cette dernière lorsqu’elle est éjectée en fin de cycle a popularisé cette arme dans les films et autres jeux vidéo contemporains. 

Le soldat au premier plan à gauche et en arrière-plan porte un M1 Garand. le soldat au premier plan à droite porte une carabine M1.

Fusil M1903 Springfield : Fusil à verrou principalement utilisé avec une lunette par les tireurs d'élite pour sa précision sous sa forme M1903 A4 lors du second conflit mondial. Cette arme, née au début du XXe siècle, d’une inspiration extrêmement proche du Mauser 98 était chambrée en calibre 30-06 et possédait une capacité de 5 cartouches (magasin fixe).


M1 Carbine : Carabine légère semi-automatique de calibre .30, dont l’image est souvent utilisée par les unités parachutistes, officiers et/ou sous-officiers. Ce fusil semi-automatique court, d’où sa dénomination de carabine, a deux atouts : sa taille contenue et son poids : moins de 2,5 Kg. Une version M1A1 Para, à crosse évidée et repliable, fut mis au point spécialement pour les troupes aéroportées. 

La carabine US M1 ici en version Paratrooper. 
La carabine M1 ici en version standard avec housse de protection et cartouchière de crosse.

Pistolets-mitrailleurs


Pistolet-mitrailleur Thompson M1A1 : C’est LE PM de l’armée américaine ! Compacte et lourde (5Kg) cette nettoyeuse de tranchée chambrée en calibre .45 ACP équipa L’armée de Terre, les Marines et les troupes aéroportées. Estimée pour sa puissance de feu à courte portée, elle fut également en dotation dans certaines unités anglo-canadiennes. 

le PM Thompson était une arme offrant une puissance de feu conséquente, privilégiée dans le combat à courte portée. Ici, une image du film Il faut sauver le soldat Ryan.

Pistolet-mitrailleur M3 “Grease Gun” : Beaucoup plus légère et compacte que la Thompson, souvent utilisée par les équipages de chars, cette mitraillette de calibre .45 ACP avec chargeur de 30 coups, avait un coût de production faible et dota largement les troupes US à partir de 1944 avec la version M3A1. Surnommée “Grease Gun” pour son apparence similaire à celui d’un pistolet graisseur de mécanicien, sa précision se limite au tir à courte portée.

La réplique du M3 Grease Gun de la gamme Legends d’Umarex utilise des billes d'acier de 4.5 mm.

Mitrailleuses


FM BAR 1918 A2 : Le fusil-mitrailleur Browning Automatic Rifle (BAR) M1918A1 a été conçu en 1917 par John Moses Browning pour remplacer la mitrailleuse française Chauchat dont les armées américaines étaient dotées. Si le modèle M1918A1 a servi pendant la Seconde guerre mondiale, un modèle amélioré voit le jour en 1942. C’est le FM BAR M1918 A2. Pourvu d’un bipied amovible, il possède deux modes de tir : lent et rapide. Il permettait aux unités de disposer d’une importante puissance de feu malgré son chargeur limité à 20 cartouches. 

Le Pvt Reiben servant son FM BAR lors de la bataille finale dans le film Il faut sauver le soldat Ryan.

Browning M1919 A4 : Cette mitrailleuse légère de calibre .30, utilisée en soutien d'infanterie pour sa cadence de tir élevée. Sa force réside dans sa cadence de tir 500 coups/minutes, qui vient compenser sa masse. Car elle n’a de légère que de nom avec sa masse de plus de 13 Kg à vide.
 

Armes Antichar


Bazooka M1 : Ce lance-roquettes antichar américain de calibre 60 mm nécessitait un tireur et un servant pour tirer de façon optimale. D’un poids de 6 Kg à vide, ce long tube de près d’1 m 50, avait une cadence de 2 coups/ minute. Il tire son surnom, “Bazooka”, du nom d’un instrument de jazz, un trombone, ayant une morphologie similaire.

Il est possible de trouver des Bazooka neutralisés pour les collectionneurs.

Ce tableau ne serait évidemment pas complet si nous n’évoquions pas ici les forces allemandes et leur armement. 

Soldat allemand avec mitrailleuse MG42 en juin 1944, secteur de Caen. 

Forces allemandes


Armes de Poing


Pistolet P08 Luger : Est-il besoin de présenter le légendaire pistolet semi-automatique utilisé par les officiers allemands et qui a fasciné tant de générations ? Ce pistolet a été adopté par l'armée allemande en 1908, d'où son appellation "P08". Il a été largement utilisé pendant les deux guerres mondiales. Des millions d'unités ont été produites par plusieurs fabricants, notamment DWM (Deutsche Waffen und Munitionsfabriken) et Mauser, entre autre. Il existe plusieurs variantes du Luger, notamment un modèle artillerie avec un canon long et une hausse réglable. Un modèle dédié à la Kriegsmarine, notamment utilisé par la marine allemande avec des caractéristiques spécifiques comme un verrouillage de sûreté différent.

Pistolet Luger P08 en parfait état de 1938, fabrication Mauser.

Pistolet Walther P38 : Ce pistolet semi-automatique de calibre 9 mm Parabellum, a été conçu pour remplacer le Luger P08 dans les armées allemandes. Bien que largement distribué comme arme de service, il reste étrangement moins connu par la suite, bien que sa mécanique et sa fiabilité soient irréprochables.
 

Fusils et Carabines


Fusil Karabiner 98k : En entrée en service en 1935 au titre de principal fusil d'infanterie de l’armée allemande, cette arme produite à des millions d’exemplaires par Mauser était appréciée pour la robustesse de son mécanisme - la légendaire boitier/culasse Mauser -  et sa précision à grande distance. Cette arme était chambrée d’origine en calibre 8 × 57 IS pour « Infanterie Spitz ». Bien qu’il possédât une hausse à feuillet 300 mètres et plus, doté d’une lunette de tir, il équipait les tireurs d’élites allemands.
 

Mauser Karabiner 98K.
De haut en bas : Machinengewehr 34 (MG34), Gewehr 43, Fusil 98k et StG 44.

Fusil Gewehr 43 : En 1943, les ingénieurs allemands décident de créer une version améliorée du fusil Gewehr K41. Utilisé, et privilégié, par certaines unités pour sa cadence de tir améliorée par rapport au K98, ce court fusil semi-automatique a la particularité d’avoir un boitier usiné avec rail et permettant ainsi d’installer une lunette de tir. Il servira de fusil de précision autant que de fusil d’infanterie.
 

Fusils Gewehr 43 d’époque, le chargeur amovible de 10 coups est bien visible sous cet angle.
 Fusils Gewehr 43 d’époque, le chargeur amovible de 10 coups est bien visible sous cet angle.


Pistolets-mitrailleurs 


Pistolet-mitrailleur MP40 : Le Maschinenpistole 40 est une mitraillette de calibre 9mm Parabellum, notamment utilisée par les sous-officiers et les troupes de choc pour sa compacité et sa cadence de tir.

Il reprend le fonctionnement par culasse ouverte du MP38, qu’il a remplacé. Son chargeur amovible droit de 32 cartouches et son poids de moins de 4 Kg (chargé) il est plébiscité pour sa facilité d’utilisation et son efficacité en combat rapproché. Il a notamment été produit par la firme Steyr-Daimler-Puch.

Des répliques airsoft de MP 40 sont proposées par la marque Umarex dans sa gamme Legends.

Fusil mitrailleur StG 44 : Développé en 1943 pour combler le besoin d'une arme intermédiaire entre le fusil et le pistolet mitrailleur, il est introduit tardivement dans le conflit, long et couteux à produire, il n’en a pas moins été utilisé pour sa puissance de feu par les troupes de choc et certaines unités lors de la Bataille de Normandie. Il est souvent considéré comme le premier fusil d'assaut moderne, influençant des armes futures comme l'AK-47. 

Anecdotes intéressantes : Les landser avaient obligation de tirer avec sélecteur de tir en position coup-par-coup, et ne pouvaient enclencher le sélecteur pour tirer en semi-auto ou rafales, que sur ordres à cause de l'approvisionnement en cartouches qui était limité, ce qui était évidemment dû aux difficultés de production de l’Allemagne à la fin de la guerre. 
 

On trouve aujourd’hui des répliques aux dimensions originales du Stg 44. Ici un modèle à blanc 9 mm P.A.K .

Mitrailleuses


Mitrailleuse MG34 : Mitrailleuse polyvalente à refroidissement par air fonctionnant par recul de la culasse avec un verrouillage rotatif. Elle est utilisée pour sa cadence de tir rapide (environ 800 à 900 coups par minute). Son poids était conséquent, environ 12 kg (sans munitions), mais cela n’empêchait pas des servants de la déplacer pour rendre un nid de mitrailleuses mobiles.

Mitrailleuse MG42, montée sur affût, encore fumante après l’assaut de la station radio dans le film Il faut sauver le soldat Ryan. A gauche, on reconaît un FM BAR à droite de l'image le soldat tient un pistolet Colt M 1911 A1.

Mitrailleuse MG42 : Mitrailleuse connue pour sa cadence de tir extrêmement élevée. Introduite en 1942 pour remplacer la MG34 en raison de sa production simplifiée et de sa fiabilité accrue, elle est largement utilisée pour défendre les lignes allemandes lors du débarquement du 6 juin 1944, et au-delà durant toute la Bataille de Normandie. Une version améliorée, la MG 42V, effectue d’ailleurs son baptême du feu dès le 6 juin 1944. Son poids avait été réduit à 9 kg seulement (cadence de tir : 1800 coups/min).

Ici une réplique Airsoft de la célèbre MG42 de marque AEG.

Armes Antichar


Panzerfaust : Littéralement “poing blindé” en allemand est un lance-roquettes antichar portable, en principe à usage unique. Ill est la terreur des blindés alliés, notamment à cause de sa mobilité portée par un fantassin. Sa portée pratique était de 60 mètres, au-delà la précision devenait aléatoire.

Un Landser pose avec son Panzerfaust. 

Panzerschreck : Pour pouvoir répondre au Bazzoka américain, les ingénieurs allemands permettent d’introduire, en 1943, un lance-roquettes antichar réutilisable par les unités combattantes. Avec  sa roquette à charge creuse de 88 mm et sa portée effective accrue (150 à 200 mètres) cette arme antichar est plus puissante que le Panzerfaust et efficace contre les chars et véhicules au blindage supérieur à 200 mm. Sa masse, non chargée, avec le bouclier de protection de gaz, avoisinait les 12 Kg.

Certains fabricants proposent des répliques copies conformes de Panzerfaust et de Panzerschreck, le poids en moins.

En guise de conclusion


Sans prétendre à l’exhaustivité, nombres d’autres armes ont pu être utilisées dans des cas particuliers, ni volonté d’imposer un schéma strict, car il faut avoir conscience que la porosité entre unités et les aléas du service en tant de guerre pouvaient placer des armes américaines dans des mains britanniques voir des armes allemandes dans des mains alliées selon les circonstances, ce dossier a volontairement laissé de côté les autres armes que sont les mitrailleuses lourdes, lance-flammes, explosifs (Bangalore etc), grenades sans parler de tous les couteaux, baïonnettes et autres armes à main qui pourraient constituer un sujet à part entière. 

Toutefois, le 80e anniversaire du Débarquement de Normandie nous a permis de revenir sur les principales armes standards et la grande diversité d'armements adaptés à différents types de combat. Comme nous l’avons vu, les forces alliées ont utilisé une gamme d'armes variées pour surmonter les défenses bien établies des forces allemandes. Les types d'armements déployés reflètent aussi la diversité des tactiques employées..
 

Qu’il s’agisse d’armes dédiées au TAR, d’armes démilitarisées, de répliques à air comprimé… vous pouvez les trouver sur NaturaBuy. Comme dirait le major Werner Pluskat dans Le jour le plus long : “C’est fantastique ! C’est incroyable…!” .


Merci aux contributeurs GS et TD pour les images des armes d’époques. 

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