par monseigneur baunard , librairie poussielgue 1897 , photo hors-texte , 576 pages , 13 x 20 cm relié cartonné demi cuir dos à 5 nerfs , titre au fer à dorer , taché en intérieur suivant descriptif ci après mais pas de rousseurs , c'est toujours tout ou rien !!:
-page de titre à page 60 marqué en reliure dégréssive pour s'estomper vers la fin,
-page 93 à 356 marqué en angle inf en croissant décroissant , reprise légère de 486 à 576
mors plat de couv usure en bas et haut à mise en vente au 29-09-24, cuir à entretenir ,
angles un peu arrondis , tranche plats de couv usés ,tranche de tete dorée à l'or fin aspect général bon pour un livre de cet age , j'ai vu pire pour des plus récents !!!
, trop épais pour passer en lettre .
un autre dans un état différent dans mes ventes ..
Louis-Gaston de Sonis, comte romain et de Sonis (1er, 1880), né à la Guadeloupe le 25 août 1825 et mort à Paris le 15 août 1887, est un officier de l'armée française qui s'est particulièrement illustré lors de la bataille de Loigny durant la guerre de 1870, où il perdit une jambe (Wikipedia).
sommaire: La Guadeloupe, la France, le collège (1825-1844) ; Saint-Cyr, Castres, Paris, Limoges (1844-1854) ; L'Algérie, la Kabylie (1854-1859) ; la campagne d'Italie (mai-août 1859) ; le Maroc (octobre 1859) ; Tenez, Laghouat, Saïda (1860) ; combat de Metlili, une expédition dans le désert (1865-1866) ; Laghouat, la vie chrétienne ; combat d'Aïn-Mahdi (1869) ; Aumale (1869-1870) ; l'armée de la Loire, Brou et Loigny (1870. Récit circonstancié des opérations militaires autour de Châteaudun et dans la journée de Loigny, quand le général de Sonis commandait le 17e corps) ; l'ambulance et le congé (1871) ; Rennes (1871-1874) ; Saint-Servan (1874-1880) ; Châteauroux, Limoges (1880-1883) ; Paris, l'éternité (1883-1887).
Traversant le XIXe siècle, le général de Sonis aura été de tous les combats de l'armée française de l'époque : les campagnes d'Algérie, Solferino, le Maroc et bien sûr la guerre de 1870.
Le 2 décembre 1870, le général Louis-Gaston de Sonis, commandant du 17e corps d'armée de l'armée de la Loire, mène un combat désespéré contre les Prussiens près du bourg de Loigny, non loin d'Orléans. Pour dégager son unité, il lance une charge au cours de laquelle plus de la moitié des hommes et les trois quarts des officiers seront tués, lui-même ayant la cuisse fracassée par une balle. Ayant ordonné la retraite et transmis le commandement, il passera la nuit, couché dans la neige par - 20 °C, à rassurer les blessés. Il survivra miraculeusement - ayant vu la Vierge de Lourdes lui apparaître, affirmera-t-il -, sera amputé, poursuivra néanmoins sa carrière militaire et disparaîtra en 1887, à 61 ans. Ancien officier en Algérie, où il s'était posé des questions sur la colonisation, ancien zouave pontifical, père de famille nombreuse (12 enfants), mort en odeur de sainteté, Sonis a eu un parcours exemplaire de soldat chrétien. Ce type de héros n'est pas à la mode: raison supplémentaire de s'y intéresser.
