ATTENTION, LIVRE DE REFORME, cachets , cotes, plastifiage bibliothèque de la couverture
edts les belles 2000, 418 pages , 15 x 22 cm , cahier photos, ATTENTION , petits caractères , sinon beg
Au lendemain de la guerre, les organisations juives se retrouvent face au désarroi de nombreux orphelins, fils et filles de déportés juifs, la plupart d'origine étrangère. Diverses associations, actives depuis l'entre-deux guerres, mettent en place des structures afin de les recueillir, de leur donner une éducation et une formation pratique, deleur offrir une émancipation. Ceci avec l'aide financière de l'État, mais surtout de la diaspora américaine (en particulier Le Joint ), et aussi, dès sa création, de l'État d'Israël. On comptera environ 50 de ces maisons d'accueil pour environ 3000 orphelins.
C'est l'histoire de ces « maisons de l'espoir », très différentes selon leur idéologie (des traditionalistes aux socialistes révolutionnaires) et de ces enfants, que Katy Hazan se propose de raconter. Œuvre de vie, ces maisons furent un formidable défi à la Shoah: défi relevé dans le souci de ne pas laisser ces enfants aux soins de l'Assistance publique, défi humain contre la mort, utopie créatrice et positive dans une après-guerre plus que morose.
Par leur existence, ces collectivités posent une question, fil conducteur de ce travail: que signifie être juif après la Shoah, à une époque où le modèle intégrateur républicain reprend toute sa place, sinon sa légitimité, tout en affirmant fermer la parenthèse malheureuse de Vichy? Comment, dans cet immédiat après-guerre, la question identitaire se pose-t-elle à travers la prise en charge des enfants?
Dans ce travail original, Katy Hazan allie la rigueur de l'historienne à un travail de mémoire et de « proximité » d'une grande densité émotionnelle. Étudiant les conditions d'émergence de ces maisons de l'espoir, elle a réuni, en recoupant des informations éparpillées et lacunaires, une centaine de témoignages, sous forme d'entretiens: ils permettent de rendre compte, de manière extrêmement vivante, de ces lieux de vie, avec leurs ambiguïtés, leurs échecs, leurs réussites.
Docteur en histoire, Katy Hazan est membre du comité de rédaction de la revue Archives juives.
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