plaine des joncs.
Alsatia, Paris, 1951. Broché, 18,5cm x 14cm avec sa jaquette ce qui n'est pas très courant , 222 pages + 12pp de photos, préface de Gustave Thibon, illustrations, trois cartes dont double page, lettre de l'Amiral Decoux, annexes, biographie de l'auteur.
ouvrage peu courant sur les débuts de la guerre d'indochine . Première édition.
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NE PAS CONFONDRE AVEC LETTRES D INDOCHINE DE BIGEARD SVP MERCI !!!
Lettres adressées par l'auteur de janvier 1947, alors qu'il quitte sa garnison en Allemagne pour l'Indochine, du 5 novembre 1948. Guy de Chaumont-Quitry (1923-1948), menacé fin 1943 par le Service du travail en Allemagne, franchit les Pyrénées en mars 1944, est détenu deux mois au camp de concentration de Miranda puis gagne Gibraltar, d'où il rejoint Oran, où il s'engage sous le nom de Chaumont-Guitry. Il débarque à Marseille en novembre 1944. Il fait les Campagnes d'Alsace et d'Allemagne à la 5ème Division Blindée, au sein du 1er Régiment de Cuirassiers, puis reste en Allemagne avec celui-ci. En janvier 1947, il est muté au 3e Régiment de Spahis Algériens - RSA, qui va devenir le Régiment de Marche des Spahis d'Extrême-Orient - RMSEO. Il débarque à Saïgon le 7 mars, est nommé Maréchal des Logis et est cantonné successivement à Thu Duc, Cay Lay, My Tho et Tan An, assurant la sécurité des routes à bord d'un scout-car. En décembre 1947, il est muté au 1er Bataillon de Marche d'Extrême-Orient - BMEO, composé de Cambodgiens, en qualité de sous-officier de renseignements. Il est caserné à Nhi Binh puis à Ba Quèo et enfin dans la province de Tra Vinh, où il est grièvement blessé le 6 novembre 1948 à Cau Cong. Il meurt à l'hôpital de Vinh Long le 21 novembre. "Cet ouvrage est l'un des plus intéressants de ce genre de publications. C'est sans doute parce qu'il est particulièrement bien écrit avec un souci permanent du petit détail qui indique un climat. Nombreuses informations sur le moral des soldats, leur psychologie, leur méfiance vis-à-vis des politiques, leur désarroi face aux silences de la métropole Guy de Chaumont-Guitry témoigne aussi de la difficulté ( ) d'affronter la guérilla ( ). A quelques reprises également, le jeune sous-officier dénonce les exactions dont il est témoin"
