Webley MKIV calibre 450/455 en 6'' rayé type Metford. Cette version est dite « commerciale » par opposition au traditionnel MKIV service, faisant l'objet d'un contrat avec l'armée britannique.
Une arme de ce type ayant été précédemment vendue, il est repris le même commentaire concernant les rayures.
Ce qui retient l'attention du vendeur et s'en explique, c'est le profile des rayures du type Metford.
L'amateur éclairé dira que ces rayures furent abandonnées au profit des rayures conventionnelles, conséquence de l’apparition de la nouvelle poudre pyroxylée, qui, si elle fut d'abord capricieuse, avait surtout l'audace de pousser différemment.....
Le même amateur, regardant le canon d'un fusil Lee-Metford y verra 7 rayures pour un calibre de 7,7 mm. Cette densité a de quoi contrarier tout projectile poussé selon la « nouvelle vague ».
La mésaventure du Lee- Metford reprise traditionnellement par les sites consultables, inspirés à n'en pas douter des expériences plus crédibles que relatent les documents militaires de l'époque, est étrangère à notre Webley.
Il est curieux de constater que l'encombrement rayé du canon Lee-Metford disparaît pour Webley qui calibre en 11,50 mm, contre 7,7 mm. Cet encombrement diminue encore avec l'utilisation de 6 rayures contre 7 ….
Remarquons aussi qu'un fusil n'est pas un revolver ; s'en suit que le fameux entrefer vient contrarier ou plus exactement interrompre l'application des règles de balistique interne traditionnellement utilisées pour un tube dans lequel s'effectue le travail d'un gaz en expansion.
Le vendeur ayant la possibilité de comparer constate que deux MK IV en 6'', l'un rayé conventionnellement par 7 attaques et l'autre marqué du polygone six côtés du type Metford, ont un pas de rayure est nettement différent. Pour l'un, on approche le ¼ de tour sur la longueur du canon, ce qui n'est que le prolongement du MK IV 4'', tandis que pour l'autre on atteint des ¾ . Toujours en canon 6'', le WG propose avec ses 7 rayures un demi tour au projectile avant sa libération, ainsi que le WG Target malgré ses 7 ½''.
A titre de comparaison, le Colt 1878, bien curieux appareil, impose avec ses 6 rayures dans son canon 6'' un tour complet.
Colt fait danser alors que Webley invite.... Pour le détail, on note que le guidon, loin d'être solitaire du canon comme sur un Webley type « service » est interchangeable......
Les derniers numéros de série du Webley MKIV s'arrêtent peu après 130 000. Celui-ci porte un s/n 129646. Il est donc proche de la fin de la production.
La quasi totalité des Webley MK I,II, III, IV en 455 répondirent à des contrats militaires. Suivant une source fiable (thèse étrangère), seules 5000 exemplaires ont été commercialisés. S'en suit que peu le furent en 6'', armes que l'on retrouvait plus volontiers en Rhodésie. S'en suit également que peu encore sur le peu le furent avec ce type de rayures.
L'on dit que ce modèle fut destiné comme le WG aux officiers gantés qui avaient au surplus une formation en balistique pouvant guider leur choix. Quoiqu'il en soit, tenant compte de la date de fabrication, et de la spécificité du canon, le vendeur imagine mal les ingénieurs de chez Webley, proposer un modèle qui ne fut pas adapté à l'époque, voir supérieur à la version classique rayée conventionnellement de ses 7 rayures.
S'agissant du revolver lui-même, la carcasse, le canon et le barillet sont au même numéro. Les platines chien et détente n'en porte aucun. Malgré sa version commerciale, la carcasse porte un « U » symbole de l'Union Sud Africaine, ce qui pourrait expliquer le doigt élévateur militaire marqué d'un 163.
Le modèle est équipé d'un barillet renforcé de diamètre 44,20 mm, accompagné de l'étrier de verrouillage canon/carcasse modifié pour la circonstance.
On remarque sur le bouclier une rayure dans l'axe faite par la bouterolle du barillet qui ne présente aucune trace correspondante, bien au contraire. A t-il été changé ? Le vendeur peut procéder au remplacement du bouclier avec l'autorisation de l'acheteur (bouclier prélevé sur une arme s/n tardif).
L'arme n'a aucun jeu au verrouillage canon/carcasse et barillet pour toutes les chambres, en rotation et translation. L'entrefer laisse passer une cale de 20/100 et bloque celle de 25/100.
Les têtes de vis sont correctes. Aucune (15) n'est bloquée.
Les photos prises du canon sont fidèles. S'il présente des piqûres sur fond blanc, épreuve mortelle, il reste totalement praticable.
Le rebronzage, que l'arme pourrait admettre compte tenue de sa qualité, nécessite un choix entre l’authenticité et l'esthétique que le vendeur se refuse à faire, n'étant que propriétaire ponctuel de la chose à vendre.
L'appareil est mis en vente à un prix négociable pour dissuader « l'aventurier », mais inciter l'amateur à poser des questions ….
Le Prix de réserve est déterminé par le vendeur lors de la mise en vente de son objet.
Il correspond au prix en deça duquel le vendeur ne souhaite pas vendre son objet.
Par définition, le prix de réserve n'est pas porté à la connaissance des acheteurs potentiels.
En tant qu'acheteur, vous devez donc enchérir jusqu'à dépasser le prix de réserve
afin de pouvoir remporter l'objet.
NaturaBuy utilise des cookies pour : le fonctionnement du site (cookies nécessaires), la réalisation des statistiques d'audience, l'amélioration de votre expérience utilisateur et la lutte contre la fraude.
Vous pouvez accepter, gérer vos préférences par finalité ou continuer votre navigation sans accepter.