Webley MKIV 455/476 en 6''.
Suivant les marquages extérieurs, calibre et numéro de série, il s'agit d'une version commerciale. La carcasse, le canon et le barillet sont au même numéro.
Mais la platine chien, modèle de cavalerie, porte un 093 qui n'est pas les trois derniers chiffres attendus, tandis que la came de l'extracteur, le doigt élévateur et la platine détente les portent bien. Les deux derniers ont en plus le broad arrow ainsi que les plaquettes, marque de propriété de la Couronne qui n'est pas de mise pour un modèle commercial.
Comprend qui pourra.....
Regardé à l'aide d'une lumière artificielle le canon est « miroir ». Vu à la lumière naturelle sur fond blanc, le miroir est brisé. Il présente des piqûres qui ne doivent pas décourager le tireur. Sont donc jointes trois photos, celle de la lumière artificielle, celle avec lumière naturelle et le test mortel de la feuille blanche.
S'agissant des verrouillages, ils sont tous sans jeu : canon/carcasse et barillet pour toutes les chambres, en rotation et translation, toujours constaté au moment du tir, doigt sur la queue de détente, comme le système « Webley » l'exige.
Le bronzage de l'objet n'est pas de toute beauté. Il présente des faiblesses sur le barillet, le chien et l'avant du cône de forcement . Il est à noter un « machonnage » du pontet et une maltraitance de la tête de vis maintenant le levier du système libérant le barillet.
Les cartouches présentées avec l'arme ne sont pas incluses dans la vente. Elles furent confectionnées à titre personnel, bien avant la création de la catégorie B13, qui séduira difficilement un tireur.
Le vendeur utilisa par le passé ce type de cartouche, s'entend la désormais B13, pour alimenter un SW DA 44 Russian, arme qui fut d'une rare esthétique et d'une grande efficacité pour son époque.
Résultat au-delà du décevant....puisque B13 n'est qu'un assemblage contre nature. S'en est suivi une recherche approximative. Elle aboutissait à la cartouche présentée, reproductible en version Webley.
Elle furent neutralisées trop précipitamment puisqu'elles répondent difficilement à la définition européenne de la munition A, B ou C.
En effet, tous ses éléments, non contre-faits, sont accessibles sans autorisation, contrairement à la B13, ce qui lui valut certainement son surclassement. Pour la législation française, elle seraient classable en catégorie D(j).
On peut rapprocher cet assemblage de l'amorçage « Benét » (Frankfort Arsenal 1870 USA), en version rechargeable. Elle n'est qu'une déclinaison de l'étui à amorçage annulaire. Elle nécessite d'être parfaitement adaptée à l'arme, avec une feuillure minima.
Un essai fut réalisé pour tester la mise à feu et l'étanchéité du culot. Le chambrage du barillet MK IV fut d'abord celui du MKI pour sa cartouche faite d'un étui contenant 1,2 gramme de poudre noire et d'un projectile en plomb de 17 grammes.
Sur les six cartouches utilisées équipées d'un projectile non durci de masse légèrement supérieure pour parfaire l'expérience, aucune n'aura un long feu. Aucune n'aura l'idée d'évacuer sa pression vers l'arrière, même si une amorce fut percée par le percuteur. Des deux projectiles retrouvés, l'emprunte des rayures est nette.
Cela étant, trois des six étuis auront légèrement gonflé, ce qui doit pouvoir se régler avec un projectile de masse inférieure.
Le recul était en effet « féroce ».....Il ne reflétait que la quantité de mouvement communiquée au projectile = masse x vitesse.
Le Prix de réserve est déterminé par le vendeur lors de la mise en vente de son objet.
Il correspond au prix en deça duquel le vendeur ne souhaite pas vendre son objet.
Par définition, le prix de réserve n'est pas porté à la connaissance des acheteurs potentiels.
En tant qu'acheteur, vous devez donc enchérir jusqu'à dépasser le prix de réserve
afin de pouvoir remporter l'objet.