Ce modèle du célèbre couteau suisse multifonction de Victorinox est tout spécialement dédié, comme son nom l’indique, aux marins, skippers et toute personne dont la passion touche au nautisme. Manipulable à une main, avec ses vingt-deux outils, sa lame principale blocante et ses plaquettes bimatières en polyamide, associé à un look moderne, il est une véritable boîte à outils sur l’eau !
Ce couteau de poche pliant de taille moyenne possède 22 fonctions :
- Embout Phillips 3
- Anneau
- Pincettes
- Embout tournevis plat 4,5 mm
- Cure-dents
- Emplacement pour embout
- Décapsuleur
- tournevis 5 mm, verrouillable
- Dénudeur de fils électriques
- Ouvre-boîtes
- Tournevis 3 mm
- Poinçon alésoir
- Démanilleur
- Épissoir
- Règle (cm)
- Règle (po)
- Chas d’aiguille
- Tire-bouchon
- Grande lame, tranchant denté
- Pince à bec
- Coupe-fils métalliques
- Serre-écrous
Ses plaquettes bimatières jaune et noir sont sigillées par une croix suisse qui sert également de bouton de déverrouillage pour débloquer la lame (dentelée) principale qui est donc blocable. Le couteau mesure 13 cm de longueur quand tous les outils sont repliés pour 3,1 cm d’épaisseur. Je l’ai pesé à 269 grammes sur ma balance de test ! Réputés pour leur sérieux de fabrication les couteaux Victorinox bénéficient d’une garantie à vie.
Les manches
Ils sont composés en bimatière (polyamide). Le corps est jaune avec des inserts noirs. Cette association à l’avantage de fournir une bonne visibilité à l’objet mais aussi un bon grip une fois en main. En effet, les parties noires offrent une surface qui « colle » bien à la main et permet une manipulation à une seule main. Les bandes noires sont placées de telle façon pour assurer une manipulation aisée de tous les outils et pour assurer une bonne adhérence du pouce et de l’index lors des phases de coupe avec la lame principale, par exemple.
L'acier
C'est de l’acier haute qualité inoxydable, trempé, qui est utilisé pour cette série de couteaux. L’acier est assez dur pour tenir le fil assez longtemps. Comme tous les couteaux Victorinox, il s’aiguise simplement. Il est également assez résistant à la corrosion. Je l’ai utilisé dans des environnements salins : marais côtiers, mer etc et après rinçage je n’ai jamais eu de problème d’oxydation. Je vous recommande toutefois de toujours bien rincer et bien faire sécher vos couteaux après lavage.
Les outils
Ils sont donc au nombre de 22 annoncés par le fabricant. Toutes les pièces métalliques sont en acier inoxydable.
Parmi les plus notables, l’outil le plus tranchant est évidemment le couteau proprement dit : constitué d’une lame principale (blocable) avec un tranchant dentelée faite pour trancher/découper. Elle se déverrouille en appuyant sur le blason suisse sis sur la partie supérieur gauche du couteau. La pince à bec se déploie astucieusement grâce à une excroissance discrète elle est pourvue d’un serre-écrous et d’un coupe fil métallique.
Un des grands atouts du Boatsman est son emplacement pour embouts de vissage cruciforme et plat, tous deux fournis avec un rangement spécifique dans l’étui en nylon. Ainsi, le manche du couteau se transforme en poignée pour visser ou dévisser. Une règle graduée en centimètres (10) et en pouces peut, outre les usages marins, servir de toise de fortune pour mesurer un poisson. Epissoir, d’émailleur et chas d’aiguille sont également présents, pratique pour la marine à voile : démêler un bout etc. Décapsuleur, ouvre-boîtes et tire-bouchon sont aussi présents. Une pincette et un cure-dents sont incrustés à l’extrémité du couteau. On retrouve également un anneau, un dénudeur de fil électrique et un poinçon alésoir.
Sur le terrain
Un poil plus long et plus épais que le Hunter XT Gris que j’ai testé ces derniers mois, j’ai retrouvé sur le Boatsman cette qualité indéniables des Victorinox modernes : un excellent grip pour une prise à une main, une lame principale blocable sécurisante et tranchante et énormément d’outils dédiés pour répondre aux impondérables d’une activité particulière mais aussi dans beaucoup de situations plus générales. Lors de la manipulation, le manche reste bien dans la paume de la main, sans glisser, Mention spéciale pour la pince qui permet de couper du fil, même de la corde à piano ou de la tresse, ou de dégager un hameçon, et cela, d’une seule main. Tout simplement, un couteau avec lequel on se prend pour MacGyver une fois qu’il est à votre ceinture !
Je n’ai eu aucun mal à décrocher un poisson avec la pince où à resserrer un écrou. Idem pour resserrer une vis branlante avec le système de tournevis. L’ayant sciemment confronté à des eaux saumâtres et salées en le rinçant brièvement après chaque utilisation, je n’ai constaté aucune oxydation. Il se nettoie le plus facilement du monde.
Son seul défaut est sans doute sa masse ! Quoi qu’hyper contenu pour toute la technologie qu’il embarque, il n’en reste pas moins volumineux. Néanmoins, il n’est pas un poids à la ceinture et tient bien dans la main lors de travaux même lorsqu’on a des mains de taille moyenne. À surveiller : le vieillissement de l’étui en nylon et des rangements de têtes de tournevis avec le temps.