Lors de leur arrivée sur le marché, les tresses multibrins ont été présentées comme la panacée pour affronter les dents des brochets. Il n'a pas fallu longtemps pour déchanter car, en tension et mouillées, elles ont vite montré leur fragilité tout en continuant à faire de la résistance face à une paire de ciseaux Flashmer.
Une lame crantée
A première vue, cette lame crantée donne l'impression qu'elle va hachurer la tresse. Pas du tout ! Au contraire, elle bloque la tresse dans un cran et l'autre lame droite la coupe net et sans bavure, fournissant un travail nickel dans des diamètres allant de 8 à 30/100° mm. Après avoir confectionné un nœud, le petit bout d'excédent est le plus récalcitrant. Il subit le même sort que la tresse soit neuve, usagée, sèche ou mouillée. Tous les nylons et autres fluorocarbone sont traités de la même manière, bien entendu. Aucun risque que la rouille ne vienne altérer ce beau mécanisme car toutes les parties métalliques sont en inox.
Détails soignés
De petite taille (13 cm), cette pince se loge dans une poche, un sac ou une boîte. Le ressort d'ouverture ne fait pas de la figuration, il remplit pleinement son rôle en écartant les mâchoires dès que le cran de sécurité est ôté. Ce dernier aussi se montre à la hauteur et n'a jamais failli en se libérant accidentellement lors du transport. Les poignées en plastique assurent une bonne prise en main et, de chaque côté, à leur base, un petit trou permet de fixer un cordonnet de sécurité bien utile surtout en bateau.