Test du pistolet Firat magnum de Ekol

Ce pistolet semi-automatique Firat magnum de Ekol est fabriqué par la société Voltran Silah Sanayi qui est basée en Turquie à Istanbul. Ce Firat Magnum est une réplique plutôt bien réalisée du pistolet semi-automatique Beretta modèle 92F. Cette arme de poing équipe de nombreuses armées et forces de l'ordre, notamment en Italie, aux Etats-Unis et en France (dénomination PAMAS G1)
 

La poignée

Elle est assez volumineuse et permet de tenir l'arme fermement en main. Il faut toutefois avoir de bonnes paluches et une femme ou un homme de petit gabarit peut être surpris par la taille assez conséquente de cette poignée. Elle mesure 5 cm de largeur et 3,7 cm d'épaisseur. Des plaquettes en polymère noir finement quadrillées en surface offrent un bon grip, même mains gantées ou mouillées. Il est possible de changer ces plaquettes avec un modèle en bois qui donne une belle allure à cette arme. Le puit de chargeur est bien usiné et l'insertion du chargeur amovible se fait sans souci. Le bouton de libération du chargeur se situe côté gauche de la poignée. Il n'est pas très proéminent, ce qui limite les risques d'appuyer dessus par inadvertance et de libérer le chargeur de façon involontaire.
 

La carcasse

Elle est confectionnée en Zamak, un alliage de zinc, d'aluminium, de magnésium et de cuivre, ce qui n'empêche pas l'arme d'être lourde, 1,141 kg sans les munitions ! La finition gris fumé ou inox est bien exécutée. Les nombreux marquages réalisés au laser sont en revanche un peu voyants… Les leviers de sureté, d'arrêtoir de glissière et de désassemblage de l'arme sont quant à eux noir mat. La sureté est ambidextre et se manœuvre avec le pouce. Elle est ferme.
La glissière mobile est aussi en alliage et reçoit la même finition gris fumé. Les stries de préhension et d'armement situées à l'arrière de cette culasse mobile permettent une prise en main sûre pour l'armement de ce pistolet.
Le chien extérieur est noir mat. La crête du marteau est striée afin d'améliorer le grip lors du maniement.


 

Le canon

Il mesure 12,5 cm et il est en partie obstrué afin bien sûr de ne pas pouvoir permettre de tirer de vraies munitions. Seules les cartouches de 9 mm PAK peuvent être utilisées dans cette arme. Le canon est terminé par un filetage au pas de M 8x1,25 ce qui permet de fixer un dispositif lance fusée, fourni avec le pistolet.
 

Les départs

La queue de détente est noire, large et lisse. Elle est abritée dans un pontet assez vaste et qui comporte la forme du modèle 92F qui offre une meilleure préhension à deux mains avec une forme concave du pontet et des stries afin d'accueillir l'index de la main faible. Les poids de départ sont élevés en double action, beaucoup plus agréables en simple action…Rappelons toutefois que ce n'est pas une arme réelle ni de tir sportif, le poids des départs n'est donc pas un souci. Et à trois heures du matin, sous la pression d'une intrusion ce poids de départ un peu lourd n'est pas un souci.
 

Le chargeur amovible

Il est en acier et il a une capacité de  17 cartouches en 9 mm PAK. Les munitions sont rangées en double pile imbriquées. L'alimentation se fait assez facilement jusqu'à la 11 ou 12 ème cartouche puis il faut forcer un peu plus pour insérer les dernières,
 

Organes de visée

La visée ouverte de ce pistolet à blanc est assurée par une hausse à cran carré peu profonde et un guidon à section carrée. La prise de visée si tant est qu'on en est besoin sur ce type d'arme est efficace…
 

Au stand

Les munitions sont introduites rapidement dans l'arme. Il n'y aucun souci, ni point dur. Il faut toutefois un peu forcer après 11 ou 12 munitions car le ressort est ferme et neuf. Le chargeur en place et la glissière manœuvrée, je suis prêt à faire du bruit. Et il faut reconnaitre que le tir de ces munitions à blanc, ça en fait du bruit ! Vous pouvez le constater en regardant la vidéo de ce test !
Le chargeur passe sans encombre. L'arme est vraiment plaisante et autant dire qu'avec le poids on ne sent pas du tout le petit recul des munitions à blanc !