En introduction, revenons rapidement sur l’origine de ce révolver et de son nom ! Le Major George SCHOFIELD de l'US ARMY inventa ce mécanisme d’ouverture en 1875. Il dessina un verrou supérieur qui permet d’ouvrir le revolver d’une seule main et de basculer l’ensemble canon et barillet (mécanisme top break). Ces deux pièces étant solidaires, elles plongent vers l’avant lorsque l’on tire sur le verrou ce qui donne un accès aisé aux six cartouches contenues dans le barillet. Il y a même un extracteur automatique qui soulève les cartouches hors des chambres du barillet et facilite le rechargement de l’arme. C’est idéal pour les cavaliers et soldats de l’époque et qui n’avaient souvent qu’une seule main de disponible ! Ce révolver connut rapidement un grand succès et fut fabriqué par Smith&Wesson sous le nom de modèle 3 Schofield.
Plongeons-nous dans la conquête du Far West avec cette très belle réplique !
La carcasse
Fabriquée en alliage métallique, elle est traitée acier poli en surface avec de magnifique reflets ! Une trace de doigt se voit comme le nez au milieu de la figure mais un coup de chiffon doux l’efface sans problème !
Tous les marquages sont très bien réalisés, les finitions sont vraiment très belles !
Le mécanisme inventé par Schofield permet d’ouvrir l’arme à une seule main et de basculer le canon mais aussi le barillet. Un système inédit et innovant pour l’époque.
Ce système de réarmement est fluide et onctueux, la fabrication tout en métal inspire confiance à long terme.
Cette réplique pèse 1128 grammes, le même poids que le véritable Schofield. Ce poids étant plutôt vers l’avant dû à la longueur du canon, l’arme pique un peu du nez, il faut une bonne prise en main.
Notez que ce révolver possède un arrêtoir de sureté placé sur le col de la crosse. Cet arrêtoir dispose de deux positions, sureté et feu. Il s'actionne facilement avec le pouce.
La poignée pistolet
Confectionnée en polymère imitant de l’ivoire, la poignée pistolet se désolidarise en deux parties pour abriter le mécanisme de propulsion CO2. La poignée à la différence de la carcasse fait moins qualitatif. Une imitation un peu plus haut de gamme de l’ivoire avec des fissures aurait été parfaite. Le logement de la sparklette est bien usiné et il suffit d’utiliser la clé Allen à 6 pans fournie avec l’arme pour coincer la cartouche de gaz et en percuter l’extrémité.
La poignée est d’une bonne taille pour un grand adolescent ou un adulte.
Le canon
Il est lisse pour le tir des billes de 4,5 mm et mesure environ 17 cm. Il n’arrive pas jusqu’à l’extrémité avant afin de laisser celle-ci plus large pour plus de réalisme, calibre 45 Schofield d’origine bien sûr ! C’est très bien réalisé. Ce long canon va-t-il bien guider les billes BBS ? nous le verrons dans la partie test en stand !
La visée
La hausse fixe fait partie intégrante du verrou permettant de basculer le bloc canon barillet. Cette hausse dispose d’un cran en V, des stries horizontales limitent le reflet. Le guidon est situé à l’extrémité du canon, la section est à cran carré. La visée n’est pas fine. Rappelons qu’à l’origine c’était un révolver de cavalerie et que les soldats ne disposaient pas d’une visée très fine sur leur cheval…
Le barillet
Le barillet est fixe et bascule avec le canon sur un axe situé juste devant le pontet. Il comporte 6 fausses cartouches laitonnées à l’intérieur desquelles nous allons placer la bille de 4,5mm en acier. Une tête en polymère souple permet de maintenir la bille en place à l’avant de la cartouche. Un extracteur automatique sort les douilles de leur logement lorsqu’on bascule le canon vers l’avant ce qui permet de les extraire plus rapidement.
Le fonctionnement
Une fois que la cartouche de CO2 est installée dans la crosse et percutée, il ne reste plus qu’à remplir les cartouches avec les billes d’acier BBs. J’ai trouvé qu’en mettant quelques billes dans un petit récipient cela rendait la tâche plus facile. On prend vite l’habitude de tirer sur le verrou munit de sa hausse pour ouvrir le révolver et glisser les cartouches dans le barillet. Le révolver étant munit d’un système simple action il faut armer le chien en tirant dessus avant chaque tir.
On se prend vite pour un cowboy !
Les départs
La queue de détente métallique est logée dans un pontet arrondi de bonne taille. Le bloc détente est de qualité il n’y a quasiment pas de course et le mur cède facilement. J’ai relevé des poids de départ avoisinant les 850 g ce qui est très agréable.
Sur le terrain
On se prend vite au jeu de tirer à une main, à la façon Clint Eastwood, par sa facilité à armer et sa bonne prise en main. La capacité de 6 coups seulement nous oblige à recharger régulièrement et l’opération est très simple et plutôt ludique. On peut tirer 5 barillets avec une bonne vitesse et encore 3 autres en corrigeant un peu la visée.
A noter qu’il est possible d’acquérir d’autres douilles permettant de tirer des diabolos à jupe dans le même révolver.
Les vitesses
J’ai utilisé un chronographe Caldwell pour mesurer les vitesses des billes BBs. Avec une capsule de CO2 neuve j’ai obtenu une moyenne de 135m/s sur 6 tirs. Les billes pesant 0,35g j’obtiens donc une puissance de 3,19 joules.
La précision
Bien stable j’ai obtenu un groupement de 3 cm à la distance de 10 m avec les billes BBs. En plinking on s’amuse vraiment. Dégommer une canette de soda à plus de 15 m est facile !