La tige
Le modèle Cross Hike Tracker Gtx est doté d'une tige très légère, basée sur d’autres modèles de chaussures de sport Salomon, afin de garantir une agilité maximale au porteur. Sur le haut de la tige, le collier est doté sur les deux faces intérieures de petites plaques parcourues d’aspérités visiblement placées pour empêcher l’usure due aux frottements ou autres coups accidentels lors de la marche.
Les passe-lacets ne sont pas des œillets traditionnels, contrairement aux deux œillets supérieurs. Ils sont traversés par un système de laçage rapide Salomon Quicklace permettant de serrer les lacets uniformément en poussant le bouton de serrage vers le pied pour serrer. Une petite poche kangourou placée dans la languette permet de ranger complètement l’excédant de la boucle de lacet et le bouton de serrage.
Bien vu : les languettes chausse-pieds, striées orange, qui permettent d’enfiler les chaussures plus facilement.
La doublure
Ces chaussures sont équipées d’une membrane GORE-TEX imperméable et de semelles intérieures Salomon Ortholite.
La semelle externe
Il s’agit de crampons “multidirectionnels”, conçus pour s’accrocher littéralement aux reliefs du sol. Les crampons qui équipent la semelle externe lui donne son identité et un nom fait soulignant des conditions extérieures exigeantes : Mud Contagrip. Cette dernière est bien nommée puisqu’elle doit assurer une adhérence maximale sur sols glissantes : terrains boueux, racines voir roches.
On retrouve sur cette semelle externe conçue pour les conditions humides, un frein de talon proéminent pour assurer au pied de l’utilisateur une bonne stabilité particulièrement sur les terrains inégaux, boueux etc Le pare-pierre est en gomme, il est assez avancé à la manière d’un éperon de navire, il protège bien l’avant du pied.
Sur le terrain
Testées à plusieurs reprises au cours d’un début d’été (très) humide, je ne suis jamais parvenu à mettre ces chaussures en défaut tant à la chasse qu’à la pêche (je n’ai néanmoins pas traversé de torrent). La rosée n’y a rien fait et les berges humides des rivières non plus. Plusieurs essais par sorties matinales pour observer des animaux se sont conclus… les pieds secs ! J’ai veillé à bien laisser descendre le bas du pantalon sur le contrefort et la languette, qui sont restés au sec ; le traitement de la tige, malgré la rosée abondante dans les hautes herbes, a tenu bon.
Confortables et légères aux pieds, la semelle accroche bien quand le sol est boueux ; on ne dérape pas. Quand le mercure monte lors de la marche, on ne cuit pas sur place, la respirabilité de la matière est très acceptable.
Le laçage rapide et la poche kangourou de la languette sont bien fonctionnels. Les deux éléments sont complémentaires et très pratiques.