Voici un moulinet dont j’ai fait l’acquisition il y a 3 ans après avoir quitté la société Daiwa. J’étais déjà bien équipé, mais ma curiosité m’a amené à tester notamment ce petit moulinet baitcasting mer. Quelle bonne surprise lorsque j’ai sorti ce petit moulinet de sa boîte. En effet, il semble plus léger et précis que son cousin le Ryoga. Un très bon point pour les pêches en finesse. Mais le revers de la médaille est sa robustesse. Comment bien équilibrer l’horlogerie fine avec la solidité ? Ceci doit se vérifier sur l’eau !
Le frein le plus précis de sa catégorie
Dans sa catégorie, c’est-à-dire les moulinets baitcasting pour la mer, il n’y a pas beaucoup de prétendants. Il n’est pas évident de développer un moulinet baitcasting à la fois précis, robuste et surtout résistant dans le temps aux attaques du milieu salin.
Le bâti est forgé en aluminium et traverse le temps. Après 3 ans d’utilisation intensive, aucun souci d’anodisation en surface, la peinture est intacte.
Ce qui m’a le plus séduit, c’est le frein. D’un part sa précision et sa fluidité, et d’autre part le fait qu’il soit bruiteur. Disposer d’un frein qui « chante » sur un moulinet baitcasting est une rareté. Le frein de l’Ocea Calcutta est doux, progressif, bruiteur et puissant. Après 3 années d’utilisation, il n’a pas bougé. C’est un réel plaisir lors des combats avec des poissons aux comportements divers : les longs rushs des bars, les coups de têtes énergiques des dorades, les tirées puissantes des raies…
Une récupération puissante et rassurante
L’avantage d’un tel moulinet baitcasting, c’est la puissante de récupération. En effet le système d’engrenage est plus solide du fait de la rotation de la manivelle dans le même sens que celle de la bobine. Ici, un roulement à bille est positionné sur la base du pignon, qui est parfaitement aligné avec la bobine. La récupération est alors fluide et puissante à la fois. Il est à noter que le débrayage, principale défaut de nombreux moulinets tournants en mer, est aussi d’une grande fiabilité sur ce moulinet.
Sur le terrain
Ce moulinet est idéal pour les pêches à l’aplomb lentes : le tenya, le madaï, la palangrotte. J’ai testé ces techniques dans une fourchette de 50 à 80 g le plus souvent, en poussant jusqu’à 150 grammes. Je n’ai pas testé au-delà. J’ai également pratiqué le light-jigging en France et dans les Caraïbes avec des jigs de 30 à 80 g. J’ai le sentiment que le moulinet est parfaitement adapté à ces plombées modérées. Il me semble judicieux de ne pas dépasser les 150 grammes pour bénéficier de la douceur de rotation et de la précision du frein sur le long terme.
C’est un coup de cœur que je laisse précieusement accroché à la canne Daiwa Saltiga Bay-Jigging AGS. Cet ensemble me permet de bénéficié de la résonnance de la canne fine et sensible et de la précision du moulinet pour former un combo exceptionnel pour toute pêche fine verticale.