Test du Revolver 629 Classic de Smith & Wesson

La carcasse

La carcasse du revolver 629 Classic est fabriquée en alliage métallique avec quelques pièces en acier. La finition est tout simplement magnifique, inox, avec une belle couleur argentée. La moindre trace de doigt se voit comme le nez au milieu de la figure et c’est ce qui fait son charme. Tous les marquages sont très bien réalisés, les finitions sont vraiment très belles ! 

Sur le côté gauche, juste au-dessus de la poignée pistolet, l’arrêtoir permettant d’ouvrir et de basculer le barillet est doux. Il est quadrillé en surface offrant un appui sûr lors des manipulations de chargement. Le chien externe est également très bien quadrillé. Ce revolver pèse très lourd, 1 249 g sans la sparklette sur la balance. C’est le même poids que le vrai Smith & Wesson avec canon de 5’’ mais en calibre 44 Remington magnum. 

La poignée

Confectionnée en polymère noir avec picots servant de grip et empreintes de doigts très prononcées, la poignée pistolet se désolidarise en deux parties pour accéder au logement de la cartouche de CO2. Ce mécanisme est bien usiné et il suffit d’utiliser la clé Allen à six pans qui est fixée à la base de la plaquette, pour bloquer la cartouche de gaz et en percuter l’extrémité.  La poignée est assez grosse, il faut donc une main d’une bonne taille.

Le canon

Il est lisse, permettant le tir des billes d’acier BBs de calibre 4,5 mm et mesure 12,7 cm, soit les 5’’ annoncés. Dans la réalité, il guide la BBs sur 11,7 cm car le canon n’arrive pas jusqu’au bout. Ce renfoncement créé donne encore plus de réalisme à la réplique ! C’est très bien réalisé. 

La visée

Ce 629 Classic est muni d’une planchette de hausse noire à cran carré bien droite, striée horizontalement afin de limiter les reflets parasites. La hausse est réglable en hauteur et dérive, un avantage pour ajuster cette visée en fonction des billes d’acier utilisées et du point d’impact obtenu à différentes distances. Le guidon, lui aussi de section très carrée, est strié à sa base et est équipé d’un insert en polymère rouge orange sur le haut ce qui offre une prise de visée sûre et rapide ! 

Le barillet 

Il est fluide et tourne à merveille, c’est toujours amusant ! Il comporte six fausses cartouches laitonnées à l’arrière desquelles les billes d’acier de calibre 4,5 mm seront insérées. La tige d’extracteur des douilles est assez longue et quadrillée à son extrémité. Elle permet de reculer un peu les douilles du barillet pour les saisir plus facilement, voir renverser l’arme afin qu’elles tombent au sol. 
 

 

Le fonctionnement

Une fois la cartouche de CO2 insérée dans le logement de la poignée pistolet et la plaquette de crosse remise en place, l’arme est fonctionnelle. Ne reste plus qu’à alimenter les douilles avec les BBs de 4,5 mm. Une fois les fausses cartouches remises en place, vous pouvez passer au tir.

Les départs 

La queue de détente, très large et striée verticalement est logée dans un pontet assez vaste. En simple action, elle recule à l’arrière du pontet et les départs sont un peu plus légers... 2,2 kg tout de même ! En double action, la course de la détente est plus longue et doit armer le mécanisme. On passe alors à plus de 4,5 kg de poids de départs. Ne comptez pas faire un bon groupement à 10 mètres ainsi. Ces poids de départs sont vraiment lourds et peu agréables, c’est dommage.

Sur le terrain

J’ai testé cette arme avec un chronographe afin de mesurer les vitesses et donc vérifier les puissances indiquées par le fabricant. Des tests de précision ont été réalisés en appui sur sac de sable pour stabiliser un peu la bête.

 

Les vitesses

J’ai obtenu une vitesse moyenne sur six tirs, à pleine charge de la sparklette de 122 m/s. Les vitesses de ces six tirs étaient vraiment très proches les unes des autres. On note la qualité de fabrication Umarex.

La puissance

Ayant relevé une vitesse moyenne de 122 m/s nous obtenons donc une puissance de 2,52 joules lors du tir de BBs de 0,35 g.

La précision

En armant le chien externe à chaque fois afin que les départs soient plus doux, le groupement est assez bon. On touche une canette de soda à une quinzaine de mètres régulièrement en s’appliquant. Le plus dur sera de conserver la visée car ce revolver pèse un peu lourd à bout de bras !