Rechercher « Longue-vue Kite SP 60-20x60 » sur NaturaBuy
Le test en détail
Le verdict de NaturaBuy
Valeur mécanique
(Étanchéité, fonctionnement des bagues de réglage, ergonomie)
Valeur optique
(Qualité de l'image, traitement déperlant...)
Valeur esthétique
(Design, gravure des inscriptions, traitement du revêtement)
Rapport qualité/prix
Son optique est performante. Elle est compacte, légère et d'un prix contenu. Test de terrain de la longue-vue Kite à objectif droit SP 60 -20x60.
Si les jumelles et la lunette de visée font partie intégrante de l'équipement du chasseur français, la longue-vue reste un instrument dont une grande majorité des chasseurs de grand gibier de l'Hexagone (hormis ceux de montagne) estime pouvoir se passer. En général, de bonnes jumelles suffisent. Cela est vrai pour toutes les situations où le gibier peut être approché à des distances raisonnables. Pour reconnaître un brocard d'une chevrette, point n'est besoin de longue-vue. Distinguer à grande distance un brocard à bouton d'une chevrette est un exercice déjà plus difficile, et le recours à la longue-vue permet alors de lever le doute. En revanche, pour estimer l'âge d'un chamois, en comptant les anneaux sur les cornes, la longue-vue devient quasi incontournable. Elle sert aussi au stand de tir pour repérer les impacts là où un retour des cibles n'est pas prévu. Mais ce qui rebute souvent le chasseur c'est l'encombrement et le poids de ces instruments. Sans parler de leur prix élevé. Dépenser 2 000 € pour de bonnes jumelles, autant pour une lunette performante, et ajouter au moins le même montant pour une longue-vue a de quoi faire hésiter plus d'un chasseur de grand gibier.
La maison Kite Sport Optics nous a habitués à des jumelles de qualité à des prix civilisés. Cette même philosophie prévaut chez le fabricant japonais en matière de longues-vues. Avec un poids de 898 g, une longueur de 29 cm et un objectif de 60 mm de diamètre, la longue-vue SP 60 demeure un instrument compact qui trouvera sa place dans chaque sac à dos. Son zoom de 3x couvre les grossissements allant de 20 à 60 : une plage suffisante pour maîtriser la majorité des situations. La longue-vue est de type fixe, non télescopique donc. Sa longueur reste, cependant, contenue. L'oculaire est droit et non coudé. Cet instrument est davantage adapté à une observation couchée, en montagne, alors qu'il repose sur le sac à dos. Mais il peut aussi être utilisé avec appui sur le rebord d'un mirador ou, latéralement, contre un arbre. Son corps, en alliage léger, est gainé de caoutchouc et permet un appui silencieux contre l'un de ces supports. Un appui incontournable, même sur le grossissement le plus faible (20x), car il est illusoire de vouloir utiliser la longue-vue à main levée. Compte tenu du champ restreint qui caractérise toutes les longues-vues, on aurait aimé y trouver un « système de visée » sous forme d'une « hausse » sommaire sur l'oculaire et d'un « guidon » au bout de l'objectif pour une appréhension rapide de la cible. On se sert de cette visée ouverte pour repérer la cible sur le grossissement le plus faible, puis on baisse l'œil pour la retrouver agrandie et rapprochée dans l'instrument en tournant alors progressivement la bague du grossissement. Mais ceci est surtout valable pour les modèles télescopiques où l'axe de l'oculaire passe par celui de l'objectif. Ce qui n'est pas le cas de notre Kite SP 60, un décalage de trois bons centimètres séparant les deux axes.
La bague de réglage du grossissement est un peu dure, sans que ce soit vraiment gênant. Le cylindre de réglage de la mise au point, situé sur la droite de l'oculaire, gagnerait à être légèrement plus dur afin d'éviter des dérèglements intempestifs. Sa course est anormalement longue, cinq tours complets sont nécessaires pour aller de butée en butée. L'oculaire est équipé d'une bonnette ajustable pour porteur de lunettes, mais sans possibilité de blocage dans une position intermédiaire. La longue-vue est équipée d'un pas de vis standard lui permettant d'être vissée sur une canne ou un trépied de pirsch, ou encore sur support aménagé sur le rebord d'un mirador par exemple.
Eu égard à son prix abordable, on peut considérer que les qualités optiques de l'instrument sont tout à fait satisfaisantes. L'image restituée surprend par sa brillance, son contraste, la fidélité des couleurs, surtout lors d'une observation de jour . En raison des forts grossissements et de la difficulté à stabiliser l'image, de son faible champ de vision et d'une pupille de sortie qui, même sur le grossissement le plus faible (20x), n'est que de 3 mm, la longue-vue est plutôt destinée à un usage diurne. Sur un grossissement de 40x, cette pupille n'est plus que de 1,5 mm. Mais on sait qu'une longue-vue n'est, en général, pas vraiment faite pour un usage crépusculaire. L'instrument a subi avec succès le séjour au congélateur sans apparition de condensation interne, mais les bagues de réglage ont cependant mis quelques minutes à retrouver leur fonctionnalité. !
Points Forts
+ Qualités optiques
+ Légèreté et compacité
+ Distance minimale d'observation de 4,3 m
+ Le prix abordable
+ La possibilité d'être vissée sur un support
Points Faibles
– Fonctionnalité des bagues de réglage en basse température
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