Umarex ne cesse d'agrandir ses gammes et de proposer des répliques d'armes fonctionnelles, réalistes et surtout ludiques ! Ce pistolet mitrailleur Steel Storm en est la preuve, il est agréable à utiliser sur le terrain et surtout à recharger !
La carcasse
Etant donnée qu'il n'y a pas de crosse sur ce pistolet mitrailleur passons tout de suite à la description de la carcasse de l'arme. Elle est fabriquée en polymère noir, plutôt lisse et brillant. C'est peut-être ce qui donne une impression de jouet au premier abord. Une finition matte de certaines parties aurait été bienvenue visuellement. Les finitions sont très bonnes et il n'y a aucune trace de moulage ou bavure. La fabrication japonaise explique surement cette belle qualité et ce fonctionnement très correct. La poignée est longue et massive, 13,5 cm de haut, 6 cm à l'endroit le plus large au niveau du dosseret assez arrondi de la poignée et 3,2 cm d'épaisseur. On la tient très bien en main, surtout avec les stries horizontales larges et profondes qui sont moulées sur la poignée.
Un long rail de type Picatinny court sur le dessus de la carcasse et du boitier de culasse. Il permet de fixer rapidement une optique de tir. J'ai moi-même fixé une lunette de tir 4x32 d'Umarex qui m'avait permis de tester l'arbalète Air Javelin. J'ai donc pu réaliser des tirs très précis à longue distance même si je déconseille de fixer ce type de lunette qui va masquer en partie l'ouverture du réservoir des billes acier à l'avant. De plus en l'absence de crosse il faut beaucoup approcher l'arme du visage une fois équipée de la lunette comme vous pourrez le constater sur la vidéo de ce test. Un petit viseur à point rouge de type panoramique ou tubulaire sera préférable et permettra des tirs appliqués à plus de 20 mètres.
Un autre rail de type Picatinny est moulé sous la carcasse, devant le pontet. Il est possible de fixer une lampe tactique ou un pointeur laser pour les tirs en intérieur. C'est très ludique ! Vous pouvez aussi fixer une poignée verticale qui donnera une meilleure prise en main.
Cette carcasse comporte des arrêtoirs fonctionnels. Nous retrouvons l'arrêtoir de sureté sur le flanc gauche de l'arme. La position feu est clairement indiquée par un point rouge bien visible. Plus à l'arrière le sélecteur de tir permet de passer du mode semi-automatique (une pression sur la queue de détente permet de tirer une bille acier) au mode full auto (une pression sur la queue de détente permet de tirer plusieurs billes)
Le levier d'armement munies de bonnes stries de préhension est situé à l'arrière et en haut de la carcasse.
Le canon
Il mesure 20 cm de longueur et doit être fabriqué en alliage car mon aimant ne réagit pas à son contact. Il est totalement masqué puisqu'il est emprisonné à l'avant dans un manchon en polymère imitant un cache flamme, bien entendu fictif. Sa précision m'a étonné, je suis franc puisque j'ai fait de beaux groupements pour une arme de ce type, surtout avec des billes acier.
Les organes de visée
Ce pistolet mitrailleur Steel Storm d'Umarex dispose d'une hausse fixe à cran carré située à l'arrière de la carcasse et d'un guidon noir protégé par des oreilles également en polymère. Notez que le guidon et ses protections sont montés sur un rail qui glisse et qui donne accès au réservoir des billes acier.
Une nouvelle fois je recommande de fixer sur le rail de type Picatinny une petite optique de tir de type viseur à point rouge. L'acquisition de la cible est alors plus rapide et les tirs beaucoup plus précis qu'avec les organes de visée ouverte !
Le système de propulsion
Le pistolet mitrailleur fonctionne au CO2 avec deux sparklettes de 12 g logées dans le chargeur amovible. Le mécanisme est assez intelligent. Il faut appuyer sur l'arrêtoir de magasin situé sur le côté gauche de l'arme, juste à l'arrière du pontet. Il faut ensuite appuyer sur une sureté de magasin qui est placée à l'arrière de la base de la poignée pistolet et qui évite que le chargeur assez lourd ne tombe au sol lors de la pression sur le premier arrêtoir. On peut alors désolidariser le chargeur. Une clé à tête six pans est logée dans la base du chargeur sous le capot noir. Elle sert à dévisser le système de maintien et de percussion des cartouches de gaz. L'installation des spraklettes et leur percussion ne pose aucun souci, de même que la remise en place du chargeur.
Le chargeur
Cette réplique comporte deux chargeurs. Le premier est en fait un réservoir qui peut accueillir 300 billes d'acier et surtout qui est très facile à remplir avec les biberons de 1500 billes. Il suffit de faire glisser le guidon en arrière et cela ouvre une trappe de remplissage. Une fois cet espace rempli pensez à refermer le capot… Cela m'est arrivé !
Ensuite vous tenez l'arme en position de tir et vous reculer le ressort et son arrêtoir en l'amenant de l'arrière à l'avant de l'arme. Les billes vont tomber en agitant un peu le pistolet. Le chargeur a une capacité de 30 billes rangées un tout petit peu en pile imbriquée pour gagner un peu de place.
C'est hyper simple et pratique sur le terrain puisqu'une fois les 30 coups tirés vous n'avez qu'à repousser le ressort pour remplir le chargeur. Gros gain de temps !
Les départs
J'ai mesuré les poids de départ de cette réplique airgun et obtenu une moyenne de 2,1 kg sur dix tests. C'est assez élevé mais ce n'est pas non plus une arme pour faire du tir de précision. La course est longue et le mécanisme décroche de façon assez nette à la fin de la pression du doigt et l'arme est plutôt agréable à utiliser.
Sur le terrain
L'arme est assez excitante visuellement, on se voit bien tirer sur les cannettes de soda et autres cibles métalliques ! Ce que j'ai rapidement fait après les tests de précision et de vitesse ! Les cartouches de CO2 s'enchainent, tous les amis veulent tirer avec et il faut prévoir un peu de consommable ! C‘est très ludique car le fonctionnement et surtout l'alimentation en billes acier est bien pensé !
Les vitesses
Le fabricant indique des vitesses pour une bille standard de 0,35 g avoisinant les 131 m/s pour une puissance de 3 joules. C'est faux, j'en ai mesuré à 138 m/s ! Je plaisante et en effet le fabricant dit vrai sur les vitesses à pleine charge et en mode semi-automatique c'est-à-dire coup par coup. Quand on passe en full auto cela tire sur les sparklettes et on chute vite aux alentours de 110 m/s. Ce qui explique aussi un peu que le groupement s'élargisse en full auto. Alors 3 joules cela semble peu par rapport à nombre de carabines à air comprimé qui développent entre 12 et 20 joules et qui sont en vente libre. Oui, mais j'ai été impressionné par la puissance à laquelle les billes d'acier partent et la distance jusqu'à laquelle elles vont. Attention de ne pas tirer n'importe où et sur n'importe quoi car ces petits projectiles ricochent beaucoup plus que des diabolos en plomb.
Concernant les vitesses, j'ai encore mesuré des vitesses de 112 m/s après 4x30 tirs et une chute peu importante des projectiles.
Autonomie
Ces mesures m'amènent donc naturellement à l'autonomie. Il est possible de tirer entre 5 et 6 chargeurs de 30 coups avec les deux sparklettes de CO2 de 12 g. Bien sûr si vous ne tirez qu'en full auto (ce qui est tentant) vous risquez de perdre en autonomie car ce mode est plus gourmand en gaz.
La précision
J'ai tiré cette arme en étant appuyé sur un sac de sable pour vérifier la précision à 12 mètres. En mode semi-automatique, il est possible de tenir un cercle de dispersion d'environ 5 cm.
En mode full auto, bien appuyé les billes les billes se dispersent sur 10 à 13 cm de diamètre.