Comme son nom et la gravure de sa boîte de culasse le revendiquent, le Colombo se dédie aux passionnés de palombes. Une intention rare... qui suscite un intérêt d'autant plus Vif.
Le Colombo repousse toutes les limites connues de la balistique pour une réussite flamboyante.
Les fabricants de fusils songent rarement aux fervents de la palombe. Mais c'était sans compter ce formidable fusil semi-automatique Benelli Colombo, dont la conception a été extrêmement soignée, affûtée comme jamais à ce point sur ce type d'arme dédié au bel oiseau bleu, afin de fournir la prestation la plus aiguisée imaginable. Que ce soit pour le tir au posé dans les palombières landaises ou au vol dans les postes d'altitude des cols pyrénéens. Le Colombo, chambré en calibre 12/76, est proposé en deux versions. La première reçoit un canon de 66 cm dont le choke “wide shot” (tir large) optimise les gerbes entre 15 et 25 m. La seconde adopte un tube de 71 cm dont l'embout “long shot” (tir long) brigue de doper la portée efficace au-delà de 50 m.
Une "pièce maîtresse"
Nous avons retenu la seconde variante, la seule adaptée aux modes de chasse de la palombe pratiqués dans notre pays. L'adaptation du très éprouvé Montefeltro s'est concentrée sur trois points : la visée, le contrôle du recul, et surtout le canon et son choke, pièce maîtresse de l'arme. Ces trois éléments démontrent immédiatement leur pertinence en action. La visée est confiée à une bande ventilée finement striée large de 8 mm, terminée pas un guidon à section circulaire en fibre optique vert. Grâce à sa teinte, il capte magistralement la lumière en cas de tir vers le ciel, qu'il soit clair ou couvert. Le contrôle du recul est confié au système Progressive Comfort exclusif à Benelli, qui combine une plaque de couche en matière caoutchoutée souple et un mécanisme à ressorts intérieur à la crosse. Ce dispositif supprime de surcroît tout phénomène parasite de vibration ou de “cabrage” de l'arme. Là encore, c'est en cas de tir avec un angle proche de la verticale, ou totalement à la verticale, que le système fournit le meilleur de lui-même. Le chasseur ne redoute aucune sensation néfaste, ce qui lui permet de se concentrer uniquement sur sa visée et le réajustement ultrarapide de celle-ci entre les deux ou trois cartouches enchaînées. Ce sont toutefois le canon et son choke qui ont à l'évidence le plus mobilisé l'attention, la créativité et le talent des ingénieurs de Benelli. Tous deux sont issus de la technologie cryogénique, propre à la firme italienne. Elle consiste à refroidir lentement l'acier en dessous de - 100 °C de manière à éliminer les tensions internes que lui ont infligées les opérations métallurgiques et mécaniques qu'il a subies, et d'en optimiser les caractéristiques physiques au service des performances balistiques de l'arme.
Le canon est alésé à 18,4 mm afin d'assurer une étanchéité maximale aux gaz de combustion de la poudre et de transmettre l'intégralité de leur énergie à la charge de grenaille. Le choke “intérieur-extérieur” (il dépasse l'extrémité du tube de 18 mm) mesure 89 mm de long, ce qui n'est en rien excessif pour lui permettre de réduire, sans pour autant trop contraindre la gerbe et risquer d'altérer sa régularité, son diamètre jusqu'à 17 mm. Soit un resserrement inconnu jusqu'alors, y compris avec les “super chokes” qu'utilisent les chasseurs américains pour le tir des dindons sauvages, de 1,4 mm. L'inventeur en 1874 du choke “moderne”, l'armurier anglais Greener, définissait le plein-choke comme un rétrécissement du tube de 0,8 mm en calibre 12… Le résultat se révèle prodigieux. À la condition d'employer des cartouches chargées avec des plombs fortement durcis, voire laitonnés (dorés) ou nickelés, et équipées d'une bourre à jupe et godet. Les cibles obtenues avec les muni t ions à bourre grasse manquent effectivement d'homogénéité, avec une proportion assez importante de “plombs fous” qui s'éparpillent loin du centre de la gerbe. Et leur groupement, en lien avec le phénomène précédent, ne dépasse pas celui d'un canon demi-choke un peu “serré” classique. L a portée efficace de 50 m au vol est accessible avec d'excellentes cartouches à bourre à jupe et godet dotées de 34 à 36 g de grenaille de haute qualité n° 5. Au posé, celle de 40 m, avec les mêmes munitions en grenaille n° 4, est assurée quelle que soit la position de l'oiseau. Elle peut même être dépassée de 2 à 3 m si la palombe se présente de profil, ou presque… Outre les prodiges balistiques qu'il accomplit, le Colombo bénéficie de tous les atouts d'ergonomie, d'équilibre, de fiabilité et de longévité des autres interprétations du fusil semi-automatique Benelli Monte-feltro. Il y ajoute une jolie finition satinée noire de ses surfaces métalliques extérieures, qui s'harmonise élégamment avec les veines rehaussées au laser de la crosse et du devant. Les inconditionnels de la palombe, et ils sont nombreux, ont enfin “leur” fusil, pensé et fabriqué pour eux !
Si les parties canonnerie et mécanisme semblent irréprochables, les bois sont quelconques, le pontet et certaines autres pièces du groupe détente sont en plastique, composite, ...en tout cas elles ne sont pas en métal ! Quelle honte, et ne me parlez pas de légèreté; Je n'ai tiré que quelques cartouches avec ce fusil mais il monte parfaitement à mon épaule et la longueur de canon de 66 cm est parfaite pour moi. Je ne suis pas prêt à acheter des fusils turcs à 500€ mais je regrette la politique de prix de nos amis italiens ( Benelli, Beretta...) qui nous font payer trop cher des armes industrielles finalement très ordinaires ( 1000€ me semblent être le juste prix pour ce genre de fusil).
Très beau fusil on regrette juste qu'il n'y pas de crochets pour y mettre une sangle pour pouvoir le porter à l'épaule car malgré sa légèreté ou bout de 3 ou 4 heures il commence a peser je mettrais un autre petit bémol sur la partie bois qui fait plus synthétique que bois à part ça RAS
Chokage ou chokes fournis : 1/4 1/2 3/4 Full Autre
Epreuve bille d'acier : Non
Modèle : Montefeltro
L'utilisateur recommande ce produit
1 utilisateur trouve cet avis utile
D
Dami13105
8 avis laissés
5 utiles reçus
le 29/09/2024
Très bon fusil
Mon premier fusil Benelli que j'ai depuis 2020 .J'ai eu pas mal de fusils semi-auto avant celui ci : Fabarm euro 3, Beretta A303 (Super fusil), Browning maxus (Super fusil) , Breda écho 20, Stoeger m3020, Breda Xanthos (Super fusil). J'adore celui ci, le meilleur de tous que j'ai eu en calibre 12 avec le A303. Très bien équilibré, monte rapidement à l'épaule, léger, précis, très bonne canonnerie, accepte tous les grammage de cartouches de 67 à 76. Un pur régal pour moi en 32g. Chasseur de grive au passage et au cul levé. Il est top. Seuls défauts que je noterai les crosses Benelli sont un peu courtes d'origine et le fusil éjecte assez loin donc parfois faut chercher un petit moment les douilles. Sinon pur plaisir.
Léger, maniable, bonne prise en main, monte bien à l'épaule. Canon de 76 mais ne pique pas vers l'avant car bien équilibré. Mouvement de culasse fluide.
Un gros doute sur la qualité du bronzage du canon toutefois, d'où les 4 étoiles sur 5.
Fan de cette marque je dois dire que c'est une valeur sure en calibre 20 fusil léger et maniable pour une chasse à la passée aux sarcelles et à la bécasse en sous bois .... Un plaisir.
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