Umarex est un spécialiste de l’air comprimé et fabrique de très nombreuses répliques sous licence. Browning en fait partie et c’est donc sous ce nom glorieux qu’Umarex fabrique ce pistolet aux tailles imposantes. Il est massif, lourd, si en plus il est précis, il va plaire aux « air guneurs » !
La carcasse
Elle est très bien finie, sans trace de moulures, ni aspérités. On est loin de la taille et du poids du vrai Buck Mark en 22 lr. Là, la poignée est assez grosse, il faut une bonne main pour le tenir. Le pistolet pèse 1367 g sur la balance et mesure 40 cm de longueur. Le tenir à bout de bras demande un peu de force, mais comme la carcasse est longue on peut le tenir à deux mains sans souci.
La poignée pistolet est confectionnée en polymère noir avec de larges empreintes de doigts moulées en surface afin d’améliorer la prise en main de l’arme. Le pontet de même que le bas de la carcasse sont aussi en polymère.
Le poussoir de sureté traversant à l’arrière du pontet est actif, il se manipule facilement. Un point de couleur rouge apparait clairement quand l’arme est prête pour le tir. Le dos de la poignée pistolet est bien arrondi et il est confortable dans la paume de la main.
Un long rail de 11 mm est fraisé sur le dessus du cylindre qui contient le piston et le ressort et permet de fixer rapidement un petit viseur à point rouge qui rend le tir encore plus précis et ludique.
Le canon
Il est rayé (nombreuses rayures peu profondes) et mesure 178 mm de longueur. Il est en acier et permet de tirer des diabolos de calibre 4,5 mm.
Les départs
Le mécanisme de la détente est à l’image du pistolet, solide ! Il y a une courte course sur la queue de détente puis on arrive sur le mur. J’ai mesuré des poids de départs supérieurs à 3 kg ce qui est certes très sécurisant afin d’éviter un départ involontaire mais nuit à un lâcher correct du coup. Attention aux coups de doigts ! Les adolescents et les femmes ont du mal à lâcher le coup comme il faut…
La sureté
C’est une sureté manuelle qui équipe cette arme de poing. Il faut pousser l’arrêtoir traversant à l’arrière du pontet pour mettre l’arme en sureté.
Le fonctionnement
Il faut abaisser le canon, comme sur une carabine à air comprimé pour comprimer le piston à ressort et donc l’air dans le cylindre. L’opération là aussi demande de la poigne.
On place le diabolo dans la chambre du canon bien ouvert et on referme le canon. Une bille vient se loger dans une mortaise prévue à cet effet pour bloquer le mécanisme pendant le tir. Le maniement est simple et efficace. Il n’y a pas de chargeur ni de pièce mécanique, du solide et fiable !
Les organes de visée
La visée de ce pistolet mono coup Buck Mark Magnum est assurée par des organes de visée ouverte. La hausse est réglable en hauteur et dérive et comporte des inserts en fibre optique vert fluo très visibles. Le guidon est fixe à cran carré. C’est dommage de ne pas avoir mis une fibre optique rouge… Ces organes de visée permettent de bien tirer jusqu’à 15 mètres sans souci de façon précise. Le cran carré de la hausse n’est pas très marqué et peu profond.
Sur le terrain
J’ai pu tester ce pistolet Buck Mark Magnum Browning d’Umarex avec plusieurs formes de diabolos et différents poids de projectiles. Voici mes mesures et résultats.
- Diabolo 500 Match Umarex d’un poids de 0,48 g à 168 m/s en moyenne sur 10 tirs. Puissance de 6,78 joules
- Diabolo 500 Cobra Umarex d’un poids de 0,56 g à 160 m/s en moyenne sur 10 tirs. Puissance de 7,17 joules.
Les groupements sont corrects, les tirs ont été réalisés avec seulement la hausse et le guidon. J’aurai surement gagné en précision en fixant une petite lunette sur le rail de 11 mm fraisé sur le dessus du bloc et en tirant en appui sur un sac de sable.